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Cela n’était plus arrivé depuis vingt ans : de nombreux médecins feront grève ce lundi 7 juillet, entre 8h et 18h, pour protester contre le projet de loi-cadre du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. Celui-ci prévoit notamment de plafonner les suppléments d’honoraires, ou encore d’obliger les médecins à se conventionner totalement, ou à ne pas se conventionner du tout. Mais cette grève inédite tombe peut-être à un mauvais moment. La Belgique sort à peine d’une vague de chaleur et le personnel médical est déjà réduit en raison des vacances. D’où cette question : Y aura-t-il un service minimum assuré lundi dans tous les hôpitaux et dans toutes les régions, au niveau des médecins généralistes ? Oui, il y aura un service minimum, car c’est une obligation légale. Dans tous les hôpitaux, le suivi des patients sera assuré, en particulier pour ceux qui nécessitent des soins constants. Chaque établissement garantira la continuité des soins. Les urgences continueront de fonctionner et seront même renforcées.
Dans les blocs opératoires, une permanence sera assurée en cas d’accident avec blessés nécessitant une intervention immédiate. Même chose pour les accouchements : les gynécologues pourraient faire grève des consultations, mais pas des accouchements. En pratique, ce sera un fonctionnement comme un dimanche. Tous les médecins ne feront pas grève. Certains, comme les oncologues, participeront symboliquement au mouvement en portant un brassard, par exemple. Selon le docteur Philippe Devos, directeur de l’Unessa – qui regroupe une cinquantaine d’hôpitaux wallons –, l’objectif est de faire comprendre au ministre de la Santé que la situation est grave, et non de faire payer aux patients les pots cassés. Enfin, concernant les généralistes, une partie d’entre eux sera en grève, mais il y aura toujours un médecin de garde, comme un dimanche.
Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.
















