Partager:
Syndicats, organisations, personnel universitaire ont signé une lettre ouverte, adressée à 3 partis de la majorité : Vooruit, Cd&V et les Engagés. Trois partis qui se sont ouvertement positionnés en faveur d’une reconnaissance de la Palestine.
L’objectif de ce manifeste ? Demander aux autorités d’agir pour qu’Israël cesse ses attaques sur le territoire palestinien, où la situation humanitaire est dramatique. Des associations et des personnalités ont signé le document. Au total : 300 signatures ont été récoltées.
Depuis des mois, la population de Gaza vit une crise humanitaire dramatique et le message lancé aujourd’hui est simple : le temps des paroles est passé, il faut maintenant agir. L’appel demande à Vooruit, aux Engagés et au CD&V de faire pression sur Israël.
Avec des moyens comme la reconnaissance immédiate de l’État palestinien, l’interdiction d’exporter ou de faire transiter des armes, des sanctions ciblées contre certains responsables, ou encore des restrictions de l’accès au système bancaire international. Des mesures qui, selon les auteurs, ont déjà été prises dans d’autres pays européens, comme l’Espagne ou les Pays-Bas.
Ce qu’ils pointent aussi, c’est une forme d’hypocrisie : selon eux, les partis concernés multiplient les messages d’indignation dans les médias, mais ne mettent pas leur poids politique au service de décisions concrètes.
Deux questions leur sont alors posées : sont-ils prêts à imposer ces mesures, quitte à provoquer une crise au sein de la majorité ? Et si ce n’est pas possible, sont-ils prêts à chercher une majorité au parlement avec d’autres partis pour faire avancer ces dossiers ? « Cela nous rend un peu fou que le ministre des Affaires Étrangères, un Engagé, et trois partis sur cinq de la majorité continuent de pleurer à la télé alors qu’ils ne font rien », résume Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général de la CNE.
Les signataires sont clairs : si les partis ne répondent pas « oui » à ces deux questions, il serait plus décent qu’ils se taisent plutôt que d’exprimer une indignation symbolique, mais sans aucune action concrète.


















