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Ce dimanche se déroule la journée sans voiture à Bruxelles, et l’objectif est simple, réduire la pollution de l’air. Les transports et les voitures représentent près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre en Europe. Parmi les gaz les plus nocifs, il y a le dioxyde et le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote ou encore les particules fines de la suie, par exemple, qui s’échappent des moteurs diesel.
Ces gaz peuvent causer des difficultés respiratoires ou plus gravement des cancers. Près de 5000 décès sont enregistrés chaque année chez nous en raison de la pollution atmosphérique. L’autre objectif poursuivi par cette interdiction d’un jour des voitures, c’est la baisse de la pression acoustique. Lors de la dernière journée sans voiture à Bruxelles, la pollution sonore a baissé jusqu’à 99 % près des sorties d’autoroutes. En ce qui concerne la pollution, les concentrations de gaz chutent. 88 % de monoxyde d’azote en moins en plein centre-ville, moins 62 % de dioxyde d’azote comparé à un dimanche normal. Une seule journée ne suffit pas pour tout améliorer.
Faire changer les mentalités
L’objectif, c’est surtout de faire évoluer les mentalités, donner plus de place à la mobilité douce et au transport en commun. Pour l’instant, la voiture occupe encore une large part de l’espace public, plus 53 % à Bruxelles. Et visiblement, les habitudes changent légèrement. Entre 2022 et 2023, les concentrations annuelles de dioxyde d’azote et de particules fines ont diminué de 10 %.
