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La police a sorti les gros moyens lors d’une opération de contrôle à nos frontières : « C’est nécessaire, vu ce qu’il se passe »

Par RTL info avec Mathieu Langer et Kevin Joris
Une vaste opération policière et douanière a été conduite à la frontière entre l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, mobilisant 400 agents pour lutter contre la criminalité transfrontalière et renforcer la sécurité.

Une opération policière et douanière inédite s’est déroulée dans la zone transfrontalière reliant l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Mobilisant 400 agents, cette intervention d’envergure avait pour objectif de lutter contre la criminalité transfrontalière, notamment le trafic de drogue et d’êtres humains, tout en assurant une vigilance accrue sur la sécurité routière.

Parmi les équipements utilisés, le camion scanner de la douane belge a été employé pour une première dans cette région. Cet outil, le plus souvent utilisé dans le port d’Anvers et les aéroports comme Zaventem ou Liège, a permis d’analyser les poids lourds en à peine une ou deux minutes grâce à des rayons X. Cet équipement détecte aussi bien de la marchandise illégale que des cachettes dissimulées à l’intérieur des conteneurs.

Le contrôle ne s’est pas limité aux camions, les automobilistes ont également été sujets à des vérifications. Alcootests ou encore scans de véhicules ont été effectués pour déceler des infractions potentielles. Si certains conducteurs se sont montrés surpris, d’autres ont accueilli favorablement ces renforcements de sécurité. « Je trouve que même si c’est désobligeant d’être contrôlé, c’est quand même nécessaire vu tout ce qui se passe actuellement », estime un automobiliste après son contrôle.

Cet impressionnant dispositif a également vu la collaboration étroite de diverses forces. Douaniers belges, agents fédéraux, ces équipes accompagnées de leurs homologues allemands et néerlandais ont uni leurs compétences. Leur objectif ? Montrer une unité face à la grande criminalité. Sébastien Pêtre, commissaire à la police fédérale d’Eupen, déclare : « Il s’agit de faire comprendre à la grande criminalité que passer les frontières n’arrêtera pas les recherches policières. Nous sommes orientés vers la recherche de la grande criminalité, mais aussi aux infractions de la route. »

Plusieurs centaines d’usagers ont ainsi été contrôlés tout au long de cette journée sous haute surveillance. Le dispositif, qui a permis d’inspecter en détail des axes routiers et ferroviaires cruciaux, s’est conclu à 21h.

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