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Une augmentation de salaire de 0.77 centimes bruts par heure pour les travailleurs du secteur des titres et services vient d’être mise en place dès ce mois de juillet. Cela concerne les travailleurs en Wallonie et en Flandre. Pour quelqu’un qui travaille 24 heures par semaine cela représente tout de même 552 euros nets par an.
Pour obtenir cet accord, une pression a dû être mise sur les employeurs. « En disant très clairement, si vous n’avez pas d’accord, on retirera 1 euro aux employeurs pour qu’on puisse consacrer cet argent au salaire des travailleuses. On préfère avoir un accord comme on l’a obtenu » explique Pierre-Yves Jeholet, Ministre wallon en charge de l’économie, l’emploi, l’industrie et la formation.
Financé par les employeurs
Cette mesure n’est pas financée par les utilisateurs, mais bien par les employeurs. D’ailleurs, cela inquiète les patrons pour l’avenir du secteur. « Des entreprises sont actuelles en situation financière grave. Nous n’allons pas dans ce secteur-là vers des perspectives faciles. Nous avons des défis de pénurie, nous avons des défis sur les malades de longue durée, des défis de prise en charge des coûts salariaux quand il y a une inflation, des coûts de fonctionnement » déclare Thierry Devillez, directeur Wallonie-Bruxelles de Federgon.
Si jamais cela représente une bonne nouvelle pour les travailleurs wallons et flamands, à Bruxelles il n’y a pas de gouvernement et donc l’accord n’a pas pu être conclu. « Un scandale pour les représentants des aides-ménagères. Une travailleuse qui le matin sera au travail dans le Brabant-Wallon et l’après-midi a un client sur Etterbeek, Schaerbeek ou autre, là il y a un problème parce que cette travailleuse ne va pas avoir le même salaire entre le matin et l’après-midi » réagit Sébastien Dupanloup, secrétaire général de la FGTB.
Cette mesure concerne 45.000 aides-ménagères en Wallonie, dont 97 % sont des femmes.
