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Le secteur de la petite enfance a manifesté ce matin avec plusieurs revendications: "Nos enfants valent mieux que ça"

Crèches en crise : des centaines de travailleurs de la petite enfance manifestent à Bruxelles pour exiger des moyens structurels, plus de personnel et de meilleures conditions, alertant sur un secteur en pénurie et en perte d’attractivité.
 

Les travailleurs de la petite enfance ont manifesté ce matin à Bruxelles. Cela regroupe principalement les crèches... mais pas uniquement. La principale revendication, comme souvent, c'est de l'argent : des budgets supplémentaires pour la Petite Enfance, ce que sont venus demander les quelques 200 à 300 manifestants présents aujourd'hui.

La manifestation a débuté aux alentours de 10h30 devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Actuellement aux alentours de 13h il y avait toujours une délégation qui est reçue par la ministre en charge de la Petite Enfance, Valérie Lescrenier. "Ils sont réunis depuis une petite demi-heure. A priori, sur une petite demi-heure, c'est plus de la prise d'informations, un premier contact", précise Loic Parmentier, notre journaliste sur place. En si peu de temps, ils ne pourront pas développer l'ensemble de leurs revendications.

"Il manque de place, il manque de péricultrices. On est en pénurie et surtout, on manque d'attractivité dans le secteur. Si nous ne faisons pas aujourd'hui des investissements structurels importants, comme la Flandre le fait, nous allons nous retrouver avec des difficultés", explique Eric Dubois, responsable non-marchand pour la CGSLB.

"Les organisations syndicales revendiquent depuis des années une norme qualitative d'encadrement qui est reconnue, qui est une péricultrice pour cinq enfants", note quant à elle Stéphanie Paermentier, secrétaire nationale non-marche pour la CNE. "Je voudrais simplement rappeler qu'on n'a pas encore découvert un mécanisme qui nous permettrait de ravaler nos enfants, pour les remettre au monde quand on aura l'argent. Nos enfants valent beaucoup plus que ça", conclut Nathalie Lionnet, secrétaire, elle, pour la SETCa.

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