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Le Parlement devrait adopter une loi imposant de nouvelles interdictions pour les fumeurs, notamment dans les parcs, les terrains de sport ou encore les plaines de jeu. Les réactions d'un tabacologue et psychologue permettent de mieux comprendre les enjeux de cette législation.
Ce soir, le Parlement s'apprête à voter une nouvelle loi qui va étendre les interdictions de fumer dans certains lieux publics, comme les parcs d'attractions, les zoos, ou encore autour de certains terrains de sport et dans les plaines de jeu. Voilà qui devrait impacter directement le quotidien des fumeurs et des non-fumeurs.
Selon le tabacologue et psychologue Martial Baudot, cette mesure est une bonne idée pour plusieurs raisons, notamment en termes de protection de la santé des non-fumeurs et de débanalisation du tabagisme, en particulier dans des lieux fréquentés par des enfants et des jeunes. Il souligne ainsi l'importance de changer l'image et la logique associées à la cigarette.
Par ailleurs, il met en lumière l'aspect préventif de cette législation en s'inspirant de pays comme le Japon, la Nouvelle-Zélande ou le Canada, où la norme est de ne pas fumer. Pour lui, il s'agit de déplacer le curseur de l'interdiction à l'autorisation, en soulignant que la norme concerne 78% des personnes qui ne fument pas.
Enfin, sur la question du respect de la loi, Martial Baudot rappelle que les fumeurs ont globalement bien accepté les précédentes interdictions, telles que dans l'horeca, malgré les réticences initiales. Il souligne que la plupart des fumeurs ne sont plus heureux dans leur tabagisme et que de telles mesures peuvent contribuer à modifier les comportements.
Cette nouvelle législation soulève ainsi des questionnements importants sur l'impact de telles interdictions sur notre quotidien, tant du point de vue de la santé publique que des habitudes sociales.
