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« On trouve des pépites pas chères » : ces lieux peu communs sont devenus un pilier de l’économie en Wallonie

Par RTL info avec Amélie Schildt et Vincent Legraive
Offrir une seconde, ou même une troisième vie à un objet séduit de plus en plus les consommateurs. Les ressourceries continuent de gagner en popularité, quelles sont les forces d’acheter de la seconde main ?

Dans ce magasin comme les autres en apparence, tous les articles présents ont une première vie derrière eux. Ce qui peut plaire à certains clients. « J‘ai acheté un lavabo et une tondeuse. J’aime le côté où on recycle ce qui n’a pas été utilisé par certaines personnes » explique un consommateur.

La ressourcerie récupère des objets donnés par des particuliers qui arrivent au centre de Suarlée. Ils sont ensuite bichonnés dans le but d’être vendus. « Aujourd’hui, on s’est vraiment spécialisé en réparation, en transformation et en customisation parce que ce que nous confions est souvent en moins bon état. Nous, on est vraiment des spécialistes de la réparation pour pouvoir mettre les objets dans nos magasins » explique Marc Detraux, directeur de la ressourcerie namuroise.

Également un geste militant

Acheter de la seconde main c’est aussi l’occasion de faire un geste engagé. « De un, on trouve des pépites pas chères. Et puis, c’est pour ne pas se reconsommer. Je n’achète rien de neuf quasi. Je passe ma vie dans les ressourceries, les brocantes. Et j’adore ça » dévoile une cliente.

« Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens continuent à donner ce qu’ils ont dans leur maison, en bonnes ou en mauvais états, puisque nous, on va vraiment pousser la récup très très loin » détaille Valérie Jennaux, responsable du magasin.

C’est aussi une source d’emploi. En Wallonie, 180 magasins de seconde main font travailler près de 9000 personnes.

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