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Le prix d’un œuf brun de 62,5 grammes, considéré comme la référence sur le marché, atteint actuellement 18,46 centimes d’euro. Il y a une semaine encore, il était à 18,14 centimes. Ces chiffres proviennent de la commission des prix des œufs de Kruisem, en Flandre, où les tarifs sont fixés chaque semaine pour la Belgique.
Ce montant correspond à ce que touche l’éleveur. Le prix pour le consommateur en magasin est plus élevé, en raison des coûts de distribution et de conditionnement.
Selon Wouter Wytynck, expert à la fédération agricole Boerenbond, cette hausse est due à un marché sous pression. «Il y avait déjà une pénurie d’œufs au printemps sur le marché international, et cette situation ne s’est jamais vraiment résorbée», explique-t-il.
La récente recrudescence de la grippe aviaire dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas contribue à cette offre limitée. Moins de poules pondeuses, c’est mécaniquement moins d’œufs produits.
Parallèlement, la demande ne faiblit pas. «La demande pour les œufs augmente. Ils restent une source bon marché de protéines de qualité», souligne encore Wouter Wytynck.
Cette hausse des prix s’explique aussi par la période de l’année. La Saint-Nicolas, fêtée début décembre, est suivie des fêtes de Noël et du Nouvel An. Ce sont des moments où l’on utilise beaucoup d’œufs, notamment pour la préparation de biscuits et autres gourmandises.



















