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Tous ce week-end, des chiens et leurs maîtres s'offrent une vie de château à Louvignies à l'occasion des "Dog Days". Ces compagnons à quatre pattes prennent une place de plus en plus importante au sein de nos foyers.
Saut dans la piscine, parcours ou encore bénédiction par un prêtre. Aux "Dog Days"de Louvignies, les animaux peuvent profiter d'une panoplie d'activités.
Sonia est venue avec ses huit chiens. Ces compagnons à quatre pattes représentent un budget important. "Moi, au niveau nourriture, je suis à une grosse centaine d'euros par mois", nous confie-t-elle. D'autres, à l'inverse, ne calculent pas leurs dépenses. "J'en ai aucune idée. Je vais dire... je ne compte pas. Ce dont il a besoin, il a", nous dit-on. Ou encore : "Je ne fais pas trop attention parce que c'est vrai que j'aime bien la gâter."
En moyenne, un chien coûte 2488 euros par an. Près de 75% de cette somme part dans son alimentation (1858€). Comptez ensuite plus de 433 euros pour les soins de santé de base. 73€ pour la propreté de l'animal ou encore ses jouets (72€). Les deux derniers pourcents concernent les soins de beauté de l'animal (52€).
Des dépenses qui peuvent rapidement chiffrer si le chien est malade : "En nourriture, pour mon chien Sky, il faut compter presque 3000 euros par an", nous assure un participant des Dog Days.
Un chien peut donc représenter un budget conséquent dont il faut avoir conscience dès l'adoption, comme le rappelle Michèle Vandersmissen, la présidente de la SPA Charleroi. "Je pense que d'abord les gens ne réfléchissent pas assez avant de prendre un animal. Ils ne s'imaginent pas que ça a un coût, que c'est de l'entretien, qu'il faut quand même être présent. Et c'est ça en fait le problème, c'est essayer de conscientiser les personnes."
Chaque année, entre 1500 et 2000 animaux sont abandonnés à la SPA de Charleroi. Pourtant, la place du chien au sein du foyer a évolué. Désormais, il est considéré par beaucoup comme un membre à part entière de la famille. "Aujourd'hui, c'est vraiment un être sensible qui est reconnu comme tel dans la loi", fait remarquer Inès Gauquier, comportementaliste canin. Et également au sein de la famille comme un membre à part entière, ça c'est clair. On considère même son chien presque comme un enfant. Il y a des gens qui parlent de 'pet parentalité' au lieu d'avoir des enfants".
L'année dernière, c'est le chihuahua qui arrivait en tête de liste des chiens préférés des Bruxellois.


















