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En Belgique, le cabillaud, la sole et le saumon dominent les étals, mais il existe bien d'autres poissons moins connus, plus abordables et tout aussi savoureux. Comment faire les bons choix sans exploser son budget ? Plongée dans les coulisses du marché du poisson.
Le prix est souvent un frein à la consommation de poisson. En Belgique, les best-sellers restent des espèces relativement coûteuses comme la sole, la lotte, le cabillaud, le saumon ou encore le turbot. Pourtant, il existe des alternatives bien plus accessibles, comme l’explique Michael, poissonnier à la poissonnerie CLAES : "Quand un client me dit que le poisson est cher, je lui réponds que tout dépend de ce qu’il choisit. La sole ou la lotte seront toujours chères. Mais prenez des maquereaux, des sardines, du hareng ou encore des petits poissons bleus : ils sont tout à fait abordables et on peut se permettre d’en manger plusieurs fois par semaine".
Autre option intéressante : la barbue, un poisson proche du turbot, mais moins onéreux, ou encore le sébaste, longtemps sous-estimé, mais qui gagne en popularité.
Dans certaines grandes surfaces, un rayon dédié aux poissons à moins d’un euro pour 100 grammes a été mis en place. "Ce sont essentiellement des poissons de la mer du Nord, donc des produits locaux avec un cycle court. On trouve de la plie, de la sardine, du maquereau ou encore du grondin, appelé aussi rouget de la mer du Nord", explique Mallaury Vastesaeger, manager poissonnerie en grande surface.
Comment reconnaître un poisson frais ?
L’une des astuces pour réduire son budget poisson sans sacrifier la qualité est de respecter la saisonnalité des espèces. "Certains poissons ont un ou deux pics annuels dans la saison. Par exemple, le thon devrait être pêché uniquement quand il est chez nous dans l’Atlantique, et le laisser tranquille quand on va le pêcher dans l’océan Indien ou dans l'océan Pacifique, qui est à l'autre bout du monde", explique Michael.
Pour profiter pleinement des bienfaits du poisson, la fraîcheur est primordiale. Quelques signes permettent de vérifier si un poisson est de qualité : "Un bon poisson a un œil brillant, une peau luisante et un corps ferme. S’il est un peu poisseux ou que le sang qui coule est bien rouge, c’est signe qu’il est d’une première fraîcheur", précise Michael.
Autre astuce pour rentabiliser son achat : utiliser les restes de poisson pour en faire des sauces ou des soupes. "Il suffit de faire sauter les restes dans du beurre avec un oignon et une carotte, puis de recouvrir d’eau. On obtient ainsi une excellente base pour une sauce ou une soupe de poisson", conseille Mallaury Vastesaeger.
Si certaines espèces sont plus économiques, la fraîcheur et la qualité ont un coût.
Pour en savoir plus sur les coulisses du marché du poisson en Belgique, rendez-vous ce soir à 19h45 sur RTL tvi dans "Coûte que Coûte", ou en streaming sur RTL play.
