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Selon l’ONG T&E, les émissions de CO2 des hybrides rechargeables ne sont que 19 % moins élevées, en moyenne, que celles des voitures essence et diesel et sont « presque cinq fois plus élevées que ce que suggèrent les tests (WLTP) officiels ». T&E chiffre à 135 grammes de CO2 par kilomètre en moyenne les émissions des véhicules hybrides rechargeables, contre 166 grammes de CO2 par kilomètre en moyenne pour les voitures essence et diesel.
« Même conduits en mode électrique, les moteurs PHEV consomment trois litres d’essence aux 100 kilomètres, en moyenne. Avec comme résultat d’émettre 68 grammes de CO2 par kilomètre en mode électrique, 8,5 fois plus que ce que prétendent les tests officiels », poursuit l’ONG européenne spécialisée dans les transports durables.
Consommation cachée de carburant
« Cela s’explique par le fait que les moteurs électriques des véhicules PHEV ont une puissance insuffisante pour des vitesses plus élevées ou des pentes raides, ce qui oblige le moteur à s’activer. En moyenne, le moteur fournit de la puissance durant près d’un tiers de la distance roulée en mode électrique, selon les données », poursuit T&E.
500€ de plus par an
L’ONG estime par ailleurs que les véhicules hybrides rechargeables, du fait de leur « consommation cachée de carburant », coûtent en réalité à leur propriétaire en moyenne « 500 euros de plus par an » qu’estimé. Sans compter le prix plus élevé de ce type de véhicules, souligne-t-on encore. « Les hybrides rechargeables sont l’une des plus grandes escroqueries de l’histoire de l’automobile », fustige Lucien Mathieu, spécialiste automobile chez T&E, alors que l’industrie automobile européenne plaide pour que ce type de véhicules soit considéré comme neutre en carbone.


















