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Dès les premiers tours de roues, le changement est notable. Fini les bugs paralysants des modèles précédents, place à un SUV moderne au look soigné, bien que l’absence d’essuie-glace arrière soit un oubli gênant par temps de pluie. À bord, l’ambiance est minimaliste mais chaleureuse, dominée par un grand écran de 14,6 pouces très fluide et un immense toit vitré de série. Si le coffre de 420 litres est dans la moyenne basse, l’espace aux jambes à l’arrière est tout simplement bluffant pour la catégorie, permettant d’accueillir confortablement de grands adolescents. Sur la route, le B10 joue la carte du confort absolu, délaissant le dynamisme sportif au profit d’une conduite souple.
Autonomie et recharge
Cette version haut de gamme embarque une batterie LFP promettant jusqu’à 434 km d’autonomie selon le cycle WLTP. Durant ma semaine de test par temps froid (entre 2 et 7°C) et sur des trajets autoroutiers, ma consommation s’est stabilisée à 19,2 kWh/100 km, offrant une autonomie réelle d’environ 300 km. C’est correct, mais là où le B10 excelle, c’est à la borne. Le constructeur annonce 26 minutes pour passer de 10 à 80 %, mais j’ai réalisé l’exercice en seulement 22 minutes. Faire mieux que la fiche technique est une performance assez rare pour être soulignée.
Malgré ces qualités, les aides à la conduite (ADAS) restent perfectibles, avec des alertes de franchissement de ligne trop intrusives qu’on a vite envie de couper. Cependant, avec un prix affiché à 34 050 € (en Belgique) pour cette version suréquipée, on lui pardonne beaucoup.
Conclusion
Le Leapmotor B10 est une proposition très cohérente. C’est un véhicule confortable, spacieux et doté d’une vitesse de recharge surprenante qui rassure sur longs trajets. Une fois les logiciels d’aides à la conduite peaufinés par une mise à jour, il deviendra une référence redoutable sur le marché des SUV électriques abordables.
