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À Charleroi, un chien parcourt les différentes chambres des personnes en soins palliatifs afin de réconforter les patients : « C’est une bonne petite bête »

Par RTL info avec Marc Demoustiez
C’est à l’hôpital Léonard De Vinci, à Montigny-le-Tilleul près de Charleroi qu’Atlas, un Golden Retriever de 4 mois arpente les couloirs des soins palliatifs afin d’apporter un peu de bonheur aux patients.

Atlas, un Golden Retriever de 4 mois, est devenu un peu la mascotte de ce service de soins palliatifs. Trois fois par semaine, il passe dans les chambres avec sa maîtresse, se laisse caresser docilement et apporte beaucoup aux patients. « La douceur, c’est vrai que c’est très bien d’avoir un chien comme ça qui passe dans les chambres » explique Jocelyne, patiente à l’hôpital Léonard De Vinci de Montigny-le-Tilleul.

« Madame aime beaucoup voir Atlas et donc le matin, elle sait quand il est là et quand il n’est pas là, il vient la voir. Et je pense que ça fait beaucoup de bien à madame quand elle sait qu’Atlas est là. Parfois, elle le réclame d’ailleurs. Le chien interagit et permet aussi de réduire quelque peu l’anxiété du patient. Il permet aussi de réduire le stress, de créer une dynamique relationnelle, de briser l’isolement » détaille Perle Delsinne, psychologue au CHU Charleroi-Chimay.

« C’est une bonne petite bête »

Marie-Madeleine, patiente de l’hôpital apprécie la présence d’Atlas. « On sait le caresser facilement, mais c’est une bonne petite bête. Et comme ça, mes animaux me manquent, mais lui me donne une satisfaction »

Selon Barbara Plehiers, oncologue au CHU Charleroi-Chimay, cela facilite la communication avec les patients. « Il joue un rôle de médiateur vis-à-vis des patients et facilite l’expression des émotions. Ça permet aussi d’entrer en communication avec eux quand parfois la communication est difficile parce qu’ils sont axés sur des problèmes, qui sont vraiment leurs problèmes de santé, qui sont au centre de tout. Le chien permet un petit peu de faire diversion et d’entrer en communication avec eux autrement. Et ça permet d’ouvrir la discussion sur certains sujets sur lesquels parfois les patients se ferment ».

Atlas et sa maîtresse vont à présent poursuivre une formation en zoothérapie pour continuer à améliorer la qualité de vie des patients et leur procurer un peu de bonheur.

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