Partager:
Ce matin sur bel RTL, l’invité de Martin Buxant était le directeur du CHU de Liège, Marc De Paoli. Il a notamment réagi à la possibilité de voir certaines unités d’hôpitaux, moins fréquentées, fermer leurs portes. Cela pourrait notamment concerner l’unité qui traite les cancers pédiatriques. Ce qui voudrait dire que les enfants atteints d’un cancer risqueraient d’être systématiquement envoyés vers Bruxelles.
Le directeur aimerait que les hôpitaux liégeois s’associent et travaillent davantage ensemble pour éviter d’en arriver là.
« On ne fait bien que ce qu’on fait souvent, a expliqué Marc De Paoli. Donc, la logique du gouvernement et du ministre Frank Vandenbroucke est de dire : pour les pathologies plus rares et plus complexes, il faut un nombre de cas minimum. Alors, c’est vrai qu’en ne s’entendant pas entre les hôpitaux et en conservant son activité chacun, on a un phénomène où le nombre de cas est un petit peu limite, voire insuffisant. »
C’est notamment le cas pour les cancers des enfants, a-t-il confirmé.
« Ce serait dommageable »
« Dans la réforme qui va tomber, il y a un risque, effectivement, qu’à ce niveau-là, nous n’ayons pas assez de cas individuellement dans chaque hôpital liégeois pour pouvoir maintenir l’activité et donc, ne plus pouvoir l’offrir. Si ça devait arriver, ce serait dommageable pour la population, effectivement », a-t-il poursuivi.
Pour Marc De Paoli, il faut voir cette mesure souhaitée par le ministre Frank Vandenbroucke comme un signal.
« C’est peut-être une alerte pour l’avenir. Nous devrions nous entendre entre hôpitaux pour rassembler les pathologies plus complexes comme les cancers de l’œsophage, du pancréas, des pathologies très rares… », a-t-il conclu.


















