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Amnesty souhaite un accord à la COP28 sur l'élimination des combustibles fossiles

Amnesty International appelle de ses voeux, lundi dans un communiqué, un accord à la COP28 visant à mettre fin à la production et à l'utilisation des combustibles fossiles. Il s'agit là, estime l'organisation, d'un pas "essentiel pour prévenir une catastrophe climatique mondiale et une crise des droits humains sans précédent qui menace les droits de milliards de personnes". La pollution atmosphérique directement liée à la combustion des carburants fossiles a ainsi contribué à 1,2 million de décès en 2020, dit Amnesty.

L'extraction et la combustion des carburants fossiles, ainsi que l'accumulation de gaz à effet de serre qui en résulte dans l'atmosphère sont la principale cause du réchauffement de la planète, qui rend plus fréquents et plus intenses les phénomènes météorologiques extrêmes, rappelle Amnesty.

Dans le même temps, l'ONG demande de convenir "d'une transition respectueuse des droits humains vers des énergies renouvelables, qui facilite l'accès à l'énergie pour tous et toutes".

"Si de nouveaux projets d'exploitation de combustibles fossiles sont autorisés, nous ne parviendrons pas à limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C en dessous des niveaux pré-industriels au cours de ce siècle, et à empêcher des dommages climatiques catastrophiques", affirme Candy Ofime, conseillère juridique sur la justice climatique pour Amnesty International.

"Des solutions de remplacement existent et la production d'énergie renouvelable augmente rapidement, mais des investissements beaucoup plus importants sont nécessaires", estime-t-elle encore. "La COP28 doit définir une marche à suivre rapide et équitable pour un avenir durable débarrassé des combustibles fossiles".

La COP28, Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre prochains à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

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