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Des tirs ont fait au moins 10 morts, dont 7 étudiants, un adulte et l’assaillant présumé, un jeune homme de 21 ans qui se considérait comme victime de harcèlement. Il aurait été retrouvé mort dans l’une des toilettes.
Des blessés graves dans un lycée de Graz mardi, dans le sud-est de l’Autriche, sont également à déplorer selon le ministère de l’Intérieur cité par la télévision publique.
« Plusieurs unités d’intervention spéciale sont sur place », a indiqué la police sur X, évoquant « des coups de feu ». Selon le média autrichien Kronen Zeintung, le tireur aurait ouvert le feu dans deux classes du Lycée. Il portait deux armes lors de l’attaque : un fusil de chasse et une arme de poing.
Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.
Toujours selon le quotidien, il s’agirait de « l’une des pires fusillades de masse de l’histoire du pays ».
Plusieurs autres personnes sont blessées au moins 28, dont une dizaine serait dans un état grave. Certaines victimes auraient reçu une balle dans la tête, dont des élèves et enseignants de l’établissement.
La Croix-Rouge d’Autriche affirme que 65 ambulances, 158 ambulanciers et 31 agents des forces de l’ordre sont présents sur les lieux. Ce nombre augmentera compte tenu du nombre important de personne blessées. Peu après 12h, la police autrichienne a affirmé que la situation autour de l’école était désormais sûre.
En Français de 17 ans a été tué mardi lors de l’attaque par armes à feu perpétrée par un ancien élève dans un établissement scolaire de la ville de Graz en Autriche, a indiqué son père à l’AFP. « Mon fils fait partie des victimes. La police est venue à 18H30 (16H30 GMT) pour nous en informer », a-t-il déclaré, souhaitant rester anonyme.
Le pays observera trois jours de deuil national. Le chancelier autrichien Christian Stocker a déploré mardi « une tragédie nationale ». « C’est un jour sombre, un excès de violence impensable », a déclaré le chef du gouvernement devant la presse à Graz, ville du sud-est où a eu lieu le drame. Après avoir commis les crimes, l’assaillant s’est donné la mort dans les toilettes, selon la police.
Les drapeaux des bâtiments officiels seront mis en berne.
« Du jamais-vu »
Une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s’est dite « choquée ». « Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu ».
« Graz est une ville sûre », selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui « habite à deux pas ». Et l’école « est connue pour son ouverture et sa diversité », a-t-il rappelé.
Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine… face à l’épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.
« Les nouvelles de Graz me touchent au cœur », a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
