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Le groupe de hackers pro-russe NoName057(16) poursuit ses activités, trois semaines à peine après une vaste opération policière internationale menée dans douze pays, ressort-il vendredi d’une enquête menée par VRT NWS et la plateforme d’investigation néerlandaise Pointer, de la KRO-NCRV. Après un bref ralentissement, le groupe de pirates informatiques a repris de plus belle ses activités et attaques en ligne. Depuis l’opération policière, la Belgique figure parmi les cinq pays les plus visés.
NoName est connu en Belgique, car ses membres ont notamment paralysé les sites web gouvernementaux pendant cinq jours consécutifs à l’approche des élections communales d’octobre 2024 à l’aide d’attaques DDoS, qui surchargent les serveurs.
Entre le 14 et le 17 juillet, Europol a pris pour cible le groupe de hackers dans le cadre de « l’opération Eastwood » et a procédé à deux interpellations, délivré sept mandats d’arrêt et effectué 24 perquisitions. « Plus d’une centaine de serveurs utilisés par le groupe pour mener des attaques DDoS dans le monde entier ont été mis hors ligne », a indiqué Europol. Plus de 1.100 membres présumés de NoName057(16) ont également été contactés via des applications de messagerie cryptée et mis en garde par la police.
Les pirates sont néanmoins toujours aussi actifs sur Telegram et dans leurs attaques. Récemment, les sites web de l’Office national de sécurité sociale (ONSS), du Port d’Anvers-Bruges et du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), entre autres, ont subi des attaques.
« L’opération Eastwood n’a jamais eu pour objectif de démanteler complètement le groupe NoName057(16) », a précisé Europol dans une réaction. « L’action coordonnée des forces de l’ordre visait à perturber une infrastructure d’attaque composée de plus d’une centaine de systèmes informatiques à travers le monde. »



















