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Que peut espérer Zelensky du mini-sommet de l'OTAN à Bruxelles ?

Ce mercredi, un mini-sommet de l'OTAN a lieu à Bruxelles, au célèbre square des milliardaires. Cet événement se fait en présence de Volodymyr Zelenski, le président ukrainien. Au menu des discussions : financement, avenir avec les États-Unis et encore, cessez-le-feu. 

Ce soir, à Bruxelles, un mini-sommet de l'OTAN se déroule dans un cadre insolite : la résidence du secrétaire général de l'OTAN, située au célèbre square des milliardaires. C'est ici que le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre plusieurs dirigeants européens pour aborder la situation critique que traverse son pays à cause de la guerre menée par la Russie.

L'enjeu de cette rencontre est de taille pour l'Ukraine. Zelensky cherche à obtenir un soutien accru, notamment financier et militaire, de la part de ses alliés. "Il espère que ce cadre luxueux saura motiver les dirigeants à mobiliser des fonds supplémentaires, des milliards en matériel militaire", a indiqué un observateur.

Les discussions à Bruxelles surviennent alors que les chefs d'État européens participent également à un sommet sur l'Ukraine. Emmanuel Macron ne sera présent que brièvement avant de se rendre à Mayotte, laissant ainsi Olaf Scholz et Georgia Meloni assurer la continuité des échanges avec Volodymyr Zelensky.

Un des thèmes majeurs de ce mini-sommet concerne l'avenir avec les États-Unis, en particulier si Donald Trump devait être réélu. La stratégie américaine vis-à-vis du conflit est incertaine, ce qui inquiète profondément le président ukrainien. Il espère obtenir des garanties de ses partenaires européens pour sécuriser l'avenir de son pays.

Des propositions sont sur la table, comme celle avancée par la France et la Pologne envisageant l'envoi de troupes en Ukraine en case de cessez-le-feu pour assurer la paix. Toutefois, ces suggestions exigent encore des discussions approfondies pour être validées par les différents partenaires.

En somme, cette réunion vise à élaborer un "plan B" avant l'échéance du 20 janvier. Les Européens redoutent que Donald Trump ne prenne des mesures unilatérales, potentiellement déstabilisantes sur le plan international. Trouver un terrain d'entente est donc crucial pour éviter de telles éventualités.

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