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« Le président Emmanuel Macron, de France, pour se faire de la publicité, a dit par erreur que j’avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington pour travailler à un ‘cessez-le-feu’ entre Israël et l’Iran. Faux ! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça », a tempêté Donald Trump sur son réseau Truth Social.

« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien » a asséné le président américain, peu après avoir quitté le rassemblement des chefs d’Etat et de gouvernement du G7 dans les Rocheuses canadiennes, un jour plus tôt que prévu.
Le président français avait affirmé plus tôt, pendant un point presse en marge du sommet, qu’« une offre avait été faite » de la part des Américains pour « une rencontre et d’échange » avec les Iraniens, ajoutant : « Si les Etats-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c’est une très bonne chose. »
Donald Trump a envoyé des signaux confus sur le conflit en cours entre Israël et l’Iran ces dernières heures, alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel engagement militaire direct des Etats-Unis.
Tout en exhortant l’Iran à conclure un « accord » sur son programme nucléaire « avant qu’il ne soit trop tard », il a aussi, dans un message particulièrement alarmiste sur Truth Social, appelé à « évacuer » Téhéran.
Le gouvernement américain a toutefois assuré que la posture des forces américaines dans la région restait « défensive ».
Le site Axios affirme par ailleurs que l’exécutif américain n’a pas abandonné la voie diplomatique, et discute avec l’Iran d’une possible rencontre entre l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.
Le président américain a dit mardi souhaiter «une fin réelle, pas un cessez-le-feu» au conflit Israël-Iran, en rentrant à Washington depuis le sommet du G7 et avant une réunion consacrée à ce sujet à la Maison Blanche.
Il faut un «abandon complet» de l’Iran, a-t-il insisté, sans préciser s’il parlait d’un abandon du programme nucléaire iranien ou d’autre chose.
Le président américain a par ailleurs confirmé qu’il se rendrait mardi matin dans la salle de crise de la Maison Blanche pour suivre l’évolution du conflit entre l’Iran et Israël. Ces deux grands rivaux du Moyen-Orient se bombardent mutuellement depuis vendredi, faisant craindre un embrasement général.
Le dirigeant américain a continué d’entretenir le flou sur les intentions américaines concernant ce conflit. Son allié israélien l’exhorte à se joindre aux frappes sur l’Iran, mais une partie de sa base électorale refuse toute entrée des Etats-Unis dans un nouveau conflit.
A bord d’Air Force One, il a notamment indiqué qu’il envisageait d’envoyer son envoyé spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et son vice-président JD Vance en émissaires pour discuter avec des responsables iraniens. Avant de dire ensuite qu’il «n’était pas spécialement d’humeur à négocier» avec Téhéran.
Il a une nouvelle fois mis en garde l’Iran contre toute action visant les intérêts américains. «On répliquera très fort, il n’y aura pas de retenue», a-t-il prévenu.



















