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Plus de trois ans après l’invasion russe en Ukraine, en février 2022, les combats font toujours rage sur le terrain, dans l’ouest du pays présidé par Volodymyr Zelensky.
Mais alors que l’on semble s’approcher d’un accord de paix, sous l’impulsion de Donald Trump, Moscou semble plus que jamais vouloir gagner du temps, à l’approche de l’hiver…
Les dernières informations
Les informations du vendredi 19 décembre
17h06 > Des hackers pro-russes ont tenté de pirater massivement le gouvernement belge avant le sommet européen
Le groupe de hackers pro-russes DDoSia a mené des cyberattaques massives contre les autorités belges à l’occasion du sommet européen, a indiqué vendredi Secutec, l’entreprise de cybersécurité qui surveille les infrastructures critiques en Belgique pour le Centre pour la cybersécurité Belgique. Aucune des près de 1 250 cyberattaques par déni de service (DDoS) n’a été couronnée de succès.
Les hackers ont tenté à 40 reprises de pénétrer les sites web du Parlement fédéral, 45 fois ceux de la province du Limbourg et 32 fois ceux de la province d’Anvers. Des entreprises nucléaires et énergétiques ont également été prises pour cible. « En novembre, l’accent était surtout mis sur les autorités locales et provinciales, tandis qu’en décembre l’attention s’est déplacée vers les institutions fédérales et les infrastructures critiques », a expliqué Geert Baudewijns, CEO de Secutec. Selon lui, les hackers visaient clairement à perturber les services essentiels en Belgique afin d’avoir un impact national maximal.
16h39 > Kiev annonce de nouvelles «consultations» entre Ukrainiens, Américains et Européens vendredi aux Etats-Unis
Ukrainiens, Américains et Européens entameront vendredi aux Etats-Unis de nouvelles «consultations» sur le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a annoncé le principal négociateur de Kiev.
«Nous entamerons une nouvelle série de consultations avec la partie américaine. À l’invitation de cette dernière, nos partenaires européens participent également à ce format», a indiqué Roustem Oumerov sur X, qui a ajouté que l’équipe ukrainienne se trouve dans «un esprit constructif».
16h21 > Menacé par les frappes russes, un haras contraint d’évacuer des chevaux
Sous la menace constante des bombardements russes, un haras situé dans la région de Zaporijjia, dans le sud-est de l’Ukraine, doit se résoudre à transférer des pensionnaires, certains pour la deuxième fois.
Il faut de généreuses offrandes de foin, des claquements de langue rassurants et une poussée ferme des employés pour convaincre un grand bai de grimper dans le van préparé pour le conduire en lieu sûr.
«Nous sommes en train de transférer les chevaux de ce haras vers d’autres haras en Ukraine», explique à l’AFP Vitaliï Brovko, le directeur de l’entreprise «Horse Breeding of Ukraine».
16h15 > 700.000 soldats russes seraient engagés en Ukraine (Poutine)
Environ 700 000 soldats russes sont engagés dans la guerre en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse annuelle. Il s’agit principalement de jeunes personnes, souvent nées dans les années 1990.
Des critiques accusent Poutine de créer, par la guerre, une « génération sacrifiée ». « Eh bien, nous vivons dans les conditions d’une opération militaire spéciale », a-t-il répondu vendredi.
16h06 > Un drone retrouvé écrasé en Turquie «considéré» comme de fabrication russe (Ministère turque de l’Intérieur)
Un drone retrouvé écrasé vendredi dans le nord-ouest de la Turquie est considéré par les autorités comme étant «de fabrication russe», a indiqué le ministère turc de l’Intérieur, en annonçant l’ouverture d’une enquête.
«Un drone considéré comme un Orlan-10 de fabrication russe, utilisé à des fins de reconnaissance et de surveillance, a été découvert», a écrit le ministère turc dans un communiqué.
16h00 > Le chef de la diplomatie polonaise décerne ironiquement la médaille Lénine à Orban
Le chef de la diplomatie polonaise a ironiquement décerné vendredi sur le réseau social X une médaille de Lénine au Premier ministre hongrois Viktor Orban, opposé à l’utilisation des avoirs russes pour financer l’effort de guerre de l’Ukraine.
«Félicitations», a écrit Radoslaw Sikorski en réponse à une publication de M. Orban sur le réseau social, agrémentant son texte d’une photo de la médaille de l’ordre de Lénine à l’effigie du père de la révolution bolchevique.
La plus haute distinction civile soviétique, créée en 1930, l’ordre était décerné pour des mérites et services exceptionnels rendus à l’Union soviétique. Il répondait à une publication du dirigeant hongrois, proche de Vladimir Poutine, dans laquelle il se targuait d’avoir «réussi à éloigner le risque immédiat de guerre».
«Nous avons empêché l’Europe de déclarer le guerre à la Russie en utilisant les avoirs russes», y affirmait-il à l’issue du sommet européen.
15h12 > Devant Zelensky, le président polonais Nawrocki reproche leur ingratitude aux Ukrainiens
Devant Volodymyr Zelensky qu’il recevait vendredi à Varsovie, le président nationaliste polonais Karol Nawrocki a reproché aux Ukrainiens de ne pas être reconnaissants pour l’aide apportée depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
La Pologne a accueilli plus d’un million de réfugiés depuis février 2022 et compte parmi les premiers fournisseurs d’armes de Kiev. C’est aussi le principal pays par lequel passe le soutien militaire et humanitaire occidental à son voisin.





« Les Polonais ont le sentiment (…) que notre effort, notre aide multiforme apportée à l’Ukraine depuis le début de l’invasion à grande échelle n’ont pas été dûment appréciés ni compris », a déclaré M. Nawrocki au cours d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien.
« C’est ce que j’ai transmis lors d’une conversation ferme, honnête, mais très cordiale et empreinte de courtoisie avec le président Zelensky », a-t-il dit.
14h51 > La Russie pourrait interrompre ses frappes en profondeur le jour du vote, en cas de présidentielle en Ukraine (Poutine)
Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi que la Russie pourrait interrompre ses frappes en profondeur en Ukraine le jour de la présidentielle si Kiev décidait d’organiser ce scrutin.
« Nous sommes prêts à réfléchir à la manière d’assurer la sécurité lors des élections en Ukraine, au moins en cessant, en nous abstenant de mener des frappes en profondeur sur le territoire le jour du scrutin », a déclaré M. Poutine lors de sa conférence de presse annuelle.
14h21 > Le gouverneur de la BNB « rassuré » par la solution trouvée par l’UE concernant les avoirs russes gelés en Belgique
Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB), s’est dit vendredi « rassuré » qu’une solution ait été trouvée pour soutenir l’Ukraine sans utiliser les avoirs russes gelés. Il s’est exprimé vendredi lors d’une conférence de presse sur les perspectives économiques de la Belgique.
Selon le gouverneur, la proposition initiale n’était pas juridiquement solide. « Le Premier ministre a protégé les intérêts de notre pays et d’Euroclear, mais aussi ceux de l’Europe », a-t-il déclaré. Mais les avoirs gelés n’ont pour autant pas disparu. « Ce n’est donc probablement pas la fin de l’histoire », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a par ailleurs assuré que la stabilité financière en Europe n’était pas menacée. Le gel d’avoirs est un instrument de sanction auquel « les États-Unis recourent plus souvent et depuis plus longtemps que l’Europe », a-t-il fait remarquer
14h12 > Le chef de la diplomatie russe fustige la proposition européenne de force multinationale en Ukraine
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a fustigé vendredi la proposition européenne de déployer une force multinationale en Ukraine comme garantie de sécurité dans le cadre d’une résolution du conflit.
« Il ne s’agit pas tant de sécurité que d’une nouvelle tentative impudente, je dirais, insolente, de mettre en œuvre un contrôle militaire du territoire ukrainien afin d’en faire un tremplin pour menacer la Russie », a affirmé M. Lavrov pendant une visite au Caire
13h48 > Poutine affirme qu’il va se pencher sur l’affaire du Français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie
Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi qu’il allait se pencher sur l’affaire du chercheur français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour « espionnage ».
Interrogé lors de sa conférence de presse annuelle, M. Poutine a affirmé « ne rien savoir » de cette affaire, mais a promis de « se renseigner » et de « faire tout (son) possible » pour « résoudre cette question de manière positive ».
13h23 > Poutine assure que la Russie n’attaquera personne si elle est « traitée avec respect »
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la Russie n’entendait pas lancer d’hostilités contre d’autres pays à condition qu’elle soit « traitée avec respect » et a accusé l’Occident d’avoir « trompé » Moscou en continuant d’élargir l’Otan.
« Il n’y aura aucune opération si vous nous traitez avec respect et respectez nos intérêts », a déclaré M. Poutine lors de sa conférence de presse annuelle, alors qu’on lui demandait s’il y aurait « de nouvelles opérations militaires spéciales », le nom donné par la Russie à son offensive en Ukraine, à l’avenir.
13h12 > Zelensky assure que si l’Ukraine est défaite, la Russie s’en prendra « inévitablement » à la Pologne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi qu’en cas de défaite de l’Ukraine, la Russie s’en prendrait « inévitablement » à la Pologne voisine.
« Sans l’indépendance de l’Ukraine, de notre État, Moscou viendra inévitablement ici (en Pologne) et plus profondément en Europe », a déclaré M. Zelensky, lors d’une conférence de presse à Varsovie avec son homologue polonais Karol Nawrocki.
13h06 > L’Ukraine affirme avoir frappé un pétrolier de la « flotte fantôme » russe en Méditerranée
L’Ukraine a frappé pour la première fois un pétrolier de la « flotte fantôme » russe « dans les eaux neutres » de la Méditerranée, a annoncé vendredi à l’AFP une source au sein des services de sécurité (SBU) ukrainien.
« Le SBU a frappé avec des drones aériens un pétrolier de la dénommée +flotte fantôme+ russe, le QENDIL », a précisé cette source. « La Russie utilisait ce pétrolier pour contourner les sanctions » et financer « sa guerre contre l’Ukraine », a-t-elle affirmé.
12h12 > Poutine ne se considère « pas responsable » pour les morts en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi qu’il ne se considérait « pas responsable » pour les morts causées par le conflit en Ukraine déclenché par son pays il y a bientôt quatre ans.
« Nous ne nous considérons pas responsables pour la mort des gens, parce que nous n’avons pas commencé cette guerre », a-t-il déclaré lors de sa grande conférence de presse annuelle retransmise à la télévision, imputant la responsabilité du conflit aux autorités ukrainiennes.
12h09 > Poutine : « la balle est dans le camp » de l’Ukraine et des Occidentaux pour mettre fin à la guerre
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que « la balle est dans le camp » de l’Ukraine et des Occidentaux dans les négociations visant à mettre fin à la guerre, indiquant que Moscou avait accepté des « compromis » dans ce processus.
«La balle est entièrement dans le camp de nos adversaires occidentaux, les dirigeants du régime de Kiev et leurs sponsors européens en premier lieu», a déclaré M. Poutine lors de sa conférence de presse annuelle retransmise à la télévision. Il s’est dit prêt «à négocier et à mettre fin au conflit par des moyens pacifiques».
11h12 > Poutine met en garde contre de «lourdes conséquences» en cas de recours aux avoirs russes pour financer l’Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu vendredi que l’utilisation des avoirs russes pour financer l’Ukraine pourrait «avoir des conséquences lourdes», après un sommet des 27 jeudi sur le sujet qui n’a pas abouti à un accord.
«C’est un braquage. Mais pourquoi ce n’est pas possible de commettre ce braquage? Parce que les conséquences peuvent être très lourdes», a déclaré M. Poutine lors de sa grande conférence annuelle retransmise à la télévision russe.
11h > L’Ukraine annonce avoir reçu 1.003 nouveaux corps de la Russie
L’Ukraine a annoncé vendredi avoir reçu de la part de la Russie 1.003 nouveaux corps présentés comme ceux de soldats ukrainiens tués au combat, ce qui porte à plus de 16.000 le nombre de dépouilles remises par Moscou depuis le début de l’année.
«Des rapatriements ont eu lieu, 1.003 corps ont été renvoyés en Ukraine, qui, selon la partie russe, sont ceux de militaires ukrainiens», a annoncé sur Telegram le Centre ukrainien chargé des prisonniers de guerre.
Selon le conseiller de la présidence russe Vladimir Medinski, Moscou a de son côté reçu les dépouilles de 26 soldats russes de la part de Kiev.
10h27 > Poutine assure que les troupes russes «avancent sur tout le front» en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité vendredi des récents gains territoriaux de son armée en Ukraine, assurant que les forces russes «avancent sur tout le front», alors que d’intenses efforts diplomatiques menés par les Etats-Unis sont déployés pour mettre fin à la guerre.
«Nos troupes avancent sur toute la ligne de contact (...), l’ennemi recule dans toutes les directions», a déclaré M. Poutine au début de sa grande conférence de presse annuelle retransmise à la télévision.
07h54 > L’émissaire économique du Kremlin salue une victoire du «bon sens» dans l’UE
Un émissaire du Kremlin pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, a salué vendredi une victoire du «bon sens», après la décision de l’UE de ne pas recourir aux avoirs russes gelés en Europe pour financer l’effort de guerre de l’Ukraine.
Les dirigeants des 27 Etats membres ont décidé vendredi d’accorder à l’Ukraine un emprunt en commun de 90 milliards d’euros, à taux zéro, mais sans recourir aux avoirs russes faute d’accord sur cette solution.
«La loi et le bon sens ont remporté pour l’heure une victoire», a réagi sur Telegram M. Dmitriev, en saluant un échec de la tentative d’»une utilisation illégitime des avoirs russes pour financer l’Ukraine».
07h09 > L’aide de l’UE «renforce véritablement notre résilience», se félicite Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité vendredi du prêt de 90 milliards d’euros accordé par l’Union européenne à son pays pour financer son effort de guerre contre la Russie, estimant que cette aide «renforce véritablement notre résilience».
«Il s’agit d’un soutien important qui renforce véritablement notre résilience», a écrit M. Zelensky sur le réseau social X en remerciant les dirigeants européens. «Il est important que les actifs russes restent immobilisés et que l’Ukraine ait reçu une garantie de sécurité financière pour les années à venir», a-t-il ajouté concernant les avoirs russes au sujet desquels les Européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
6h42 > Macron affirme «qu’il va redevenir utile» de parler à Poutine
Le président français Emmanuel Macron a estimé vendredi, après l’accord trouvé par l’UE pour débloquer 90 milliards pour l’Ukraine, qu’il allait «redevenir utile» pour lui et les Européens de parler au président russe Vladimir Poutine.

«Il faudra dans les prochaines semaines trouver des voies et moyens aussi pour que les Européens, dans la bonne organisation, réengagent un dialogue complet avec la Russie en toute transparence», a-t-il estimé lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Les informations du jeudi 18 décembre
22h30 > Les dirigeants européens abordent le financement de l’Ukraine autour d’un dîner
Les chefs d’État et de gouvernement européens ont entamé jeudi soir vers 21h45 les discussions sur le financement de l’Ukraine.
Ce sujet fait l’objet de négociations en coulisses depuis le début du sommet, sans que les dirigeants eux-mêmes n’aient jusqu’ici eu l’occasion de l’aborder en plénière. Ils se penchent sur une nouvelle version des conclusions autour d’un dîner.
Selon certaines sources, un prêt à Kiev basé sur les fonds russes immobilisés est la piste privilégiée, mais d’autres indiquent que l’idée d’un prêt commun n’est pas encore écartée.
20h21 > Trump demande à l’Ukraine de «bouger rapidement» dans les négociations sur une fin du conflit
Donald Trump a pressé jeudi l’Ukraine de «bouger rapidement» dans les négociations sur un plan visant à mettre fin au conflit avec la Russie.
Les négociateurs «sont près d’arriver à quelque chose mais j’espère que l’Ukraine va bouger rapidement. (...) A chaque fois qu’ils prennent trop de temps, alors la Russie change d’avis», a dit le président américain pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale.
19h10 > « Seul le prêt de réparation est en discussion »
Les pourparlers en coulisses se poursuivaient jeudi soir au sommet européen de Bruxelles, pour tenter de dégager une solution de financement de l’Ukraine sur les deux prochaines années. Le sujet ne sera toutefois abordé en session plénière qu’après toutes les autres thématiques de l’ordre du jour, indiquait-on dans l’entourage du président du Conseil européen, Antonio Costa. L’option du prêt de réparation est la seule discutée, assurait-on.
Après l’intervention du président ukrainien Volodymyr Zelensky, les échanges de vues à 27 sur l’élargissement de l’UE et sur le prochain budget pluriannuel post-2027 ont été bouclés, après quoi les chefs d’État et de gouvernement sont passés au Proche-Orient, en début de soirée. Ils devaient encore aborder la migration et la géoéconomie, dont l’accord commercial UE-Mercosur.
La question du «prêt de réparation» à l’Ukraine, adossé aux actifs souverains de la Russie immobilisés dans l’UE, continuait quant à elle de faire l’objet d’intenses tractations, avec la Belgique au centre du jeu.
18h37 > La Belgique pourrait avoir «de gros problèmes», avertit l’ambassadeur russe en Belgique.
Dans une interview accordée à VTM NEWS, relayée par HLN, l’ambassadeur de Russie en Belgique affirme que « La position agressive de l’UE peut causer de gros problèmes à la Belgique. ». L’utilisation des avoirs russes gelés en Belgique constitue selon lui un «vol».
17h30 > Le Danemark va convoquer l’ambassadeur russe après deux cyberattaques sur son sol
Le gouvernement danois attribue deux cyberattaques, l’une lors des élections municipales et régionales en novembre et l’autre contre une usine de traitement des eaux fin 2024, à des groupes liés à l’État russe, a annoncé jeudi le ministre danois de la Défense.
Le gouvernement va convoquer l’ambassadeur russe, a précisé Troels Lund Poulsen lors d’une conférence de presse. Des conduites d’eau avaient explosé après la cyberattaque de fin 2024 et des foyers avaient été touchés, selon le ministre.
16h22 > La Russie menace de poursuivre les banques européennes
La banque centrale russe a de nouveau adressé un avertissement à l’Union européenne. Si l’UE persiste à utiliser les avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine, elle poursuivra les banques européennes devant les tribunaux locaux.
La banque centrale affirme qu’elle tentera de récupérer les dommages causés par le «blocage et l’utilisation illégaux d’actifs». Les banques spécifiquement visées par la Russie ne sont pas clairement identifiées.
Cette mise en garde intervient au moment où les dirigeants européens débattent de la mise en place d’un prêt destiné à l’Ukraine, qui serait financé par les milliards d’avoirs russes gelés.
16h20 > Avoirs russes – Merz veut aussi mobiliser les avoirs russes en Allemagne
Le chancelier allemand Friedrich Merz souhaite répondre à l’une des demandes de la Belgique en mettant à disposition les avoirs bloqués de la banque centrale russe en Allemagne pour un prêt en faveur de l’Ukraine. C’est ce qu’a appris jeudi l’agence de presse allemande dpa en marge du sommet européen
16h05 > Le Royaume-Uni se dit prêt à soutenir la Belgique
Le Royaume-Uni est disposé à partager le risque avec les Européens d’une utilisation des actifs russes immobilisés au profit de l’Ukraine, a indiqué jeudi le cabinet du Premier ministre britannique Keir Starmer. Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE tentent à Bruxelles de trouver une manière de financer le soutien à l’Ukraine pour les deux prochaines années. Ils envisagent d’utiliser ces actifs souverains de la Russie pour garantir un prêt à Kiev.
16h03 > Le missile hypersonique à capacité nucléaire russe Orechnik est déployé en Biélorussie (Loukachenko)
Le missile balistique à capacité nucléaire russe Orechnik est déployé au Bélarus depuis mercredi, a annoncé jeudi le président de ce pays allié de la Russie, Alexandre Loukachenko, lors de sa conférence de presse annuelle à Minsk.
«L’Orechnik est au Bélarus depuis hier (mercredi)», a-t-il dit. En août, son homologue russe Vladimir Poutine avait annoncé que Moscou avait lancé la production en série de ce missile de dernière génération pouvant porter une charge nucléaire, et affirmé que Moscou pourrait le déployer en 2025 au Bélarus.
14h58 > Volodymyr Zelensky met la pression sur la Belgique : « L’Ukraine a droit à cet argent, car la Russie détruit notre pays »
Les craintes exprimées par la Belgique de représailles judiciaires russes au projet de «prêt de réparation» à l’Ukraine sont moins préoccupantes que la guerre à laquelle l’Ukraine est confrontée, a affirmé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au sommet européen de Bruxelles.
Interrogé en conférence de presse sur les fortes réticences de la Belgique à ce montage financier adossé aux actifs souverains russes, au vu des risques judiciaires et financiers encourus, le président ukrainien en fait «une question éthique». «L’Ukraine a droit à cet argent, car la Russie détruit notre pays. La plupart des experts disent que (le prêt de réparation) est légitime et juste. Donc sur le plan juridique tout est en règle», selon lui.

«Nous courons de plus grands risques», a-t-il ajouté, quelques heures après avoir rencontré en tête à tête le Premier ministre belge Bart De Wever, figure centrale de ce sommet européen qui doit accoucher d’une solution pour financer l’Ukraine ces deux prochaines années. «Il m’a expliqué tout ce qu’il devait me dire et moi aussi. Est-ce que ça a été productif ? Nous verrons.»
10h18 > Zelensky est arrivé à Bruxelles pour un sommet de l’UE sur les avoirs russes pour l’Ukraine
Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi à Bruxelles, où les dirigeants des pays de l’UE sont réunis pour un sommet à haut risque visant à chercher comment financer l’effort de guerre de l’Ukraine, son armée et son budget, a indiqué une source à la présidence ukrainienne.
«Nous avons atterri», a indiqué une source au sein de la présidence ukrainienne. Volodymyr Zelensky se rend à Bruxelles pour convaincre ses alliés européens d’utiliser les avoirs russe gelés pour aider l’Ukraine, après près de quatre ans de guerre, avait indiqué mercredi à l’AFP un haut responsable ukrainien.
10h12 > Zelensky annonce de nouveaux pourparlers américano-ukrainiens vendredi et samedi aux Etats-Unis
De nouveaux pourparlers entre l’Ukraine et les Etats-Unis auront lieu vendredi et samedi aux Etats-Unis, a annoncé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans le cadre de discussions sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.
«Vendredi et samedi, notre équipe sera aux États-Unis, elle est déjà en route pour les États-Unis, et les Américains les y attendent. Je ne sais pas qui d’autre pourrait être présent — peut-être qu’il y aura des Européens», a-t-il déclaré à des journalistes .Il n’a pas précisé la composition de la délégation ukrainienne.
06:20 > Des pourparlers Etats-Unis-Russie à Miami ce week-end
Une rencontre entre émissaires russes et américains sur la guerre en Ukraine aura lieu ce week-end à Miami, en Floride, a annoncé mercredi un responsable de la Maison Blanche.
La présidence américaine n’a fourni aucun détail sur la composition des délégations. Selon le site Politico, les Etats-Unis seront représentés par l’émissaire pour l’Ukraine Steve Witkoff et le gendre du président Donald Trump Jared Kushner, tandis que la Russie devrait envoyer l’émissaire du Kremlin pour les questions économiques Kirill Dmitriev.
06h19 > Russie: trois morts dans des attaques de drones visant un port de la mer d’Azov
Une attaque de drones visant la zone portuaire russe de Rostov-sur-le-Don, sur la mer d’Azov a fait trois morts, a indiqué jeudi le gouverneur régional Iouri Slioussar.
L’attaque a provoqué un incendie sur un cargo dans le port de la capitale régionale, tuant deux membres d’équipage et en blessant trois, a précisé le responsable sur son compte Telegram. L’incendie a été maîtrisé, selon lui.
Les informations du mercredi 17 décembre
19h06 > « La Belgique n’agit pas par crainte de pression ou de rétorsion », dit Maxime Prévot
Les réticences de la Belgique face au projet européen de prêt de réparation à l’Ukraine, adossé aux actifs russes immobilisés, ne sont pas exprimées «par crainte de la pression ni de mesures de rétorsion», a affirmé mercredi le ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot, en commission de la Chambre.
«Nous essayons simplement d’éviter l’effondrement de notre propre économie en cas de décision sans garanties appropriées», a-t-il ajouté, dans une expression sur ce dossier où les voix officielles belges sont rarissimes ces dernières semaines.
18h28 > Zelensky dit que Moscou se prépare à une nouvelle « année de guerre »
Le président ukrainien a estimé que la Russie se préparait à mener une nouvelle « année de guerre » en Ukraine en 2026, après des propos de son homologue russe Vladimir Poutine affirmant que les objectifs de Moscou dans le pays seraient « sans aucun doute atteints ».

« Aujourd’hui, nous avons entendu un nouveau signal de Moscou disant qu’ils se préparent à faire de l’année prochaine une nouvelle année de guerre », a déclaré M. Zelensky dans son allocution quotidienne.
17h12 > Zelensky à Bruxelles jeudi pour convaincre les Européens d’utiliser les avoirs russes gelés
Un haut responsable ukrainien a affirmé mercredi à l’AFP que l’administration américaine de Donald Trump faisait « pression » sur les pays européens pour « renoncer à l’idée » d’utiliser les avoirs russes gelés dans l’UE pour aider l’Ukraine.

« Sept pays ne soutiennent déjà pas publiquement cette idée », a poursuivi ce responsable, sous couvert d’anonymat, ajoutant que le président Volodymyr Zelensky se rendait à Bruxelles pour convaincre les Européens, réunis jeudi en sommet, d’utiliser ces actifs.
13h39 > Au moins 26 blessés à Zaporijia après une attaque à la bombe planante
Au moins 27 personnes, dont un enfant, ont été blessées mercredi dans la région ukrainienne de Zaporijia. Le gouverneur de cette région du sud du pays, Ivan Fedorov, l’a annoncé sur la plateforme Telegram. Deux immeubles d’habitation ont été touchés lors de l’attaque survenue dans le centre de la ville du même nom, selon le média ukrainien Kyiv Independent.
Des vidéos montrent les secouristes portant assistance aux victimes et les pompiers tentant d’éteindre l’incendie dans l’un des immeubles. Au moins 26 personnes ont été blessées lors de cette attaque. Selon M. Fedorov, d’autres victimes pourraient être ensevelies sous les décombres. Une femme a également été blessée lors d’une autre attaque dans l’oblast de Zaporijia.
13h18 > L’Ukraine affirme avoir repris le contrôle de 90 % de Kupyansk
L’Ukraine affirme avoir repris près de 90 % de la ville de Kupyansk, nœud ferroviaire du nord-est de la région de Kharkiv, aux Russes. Dans un message diffusé sur la plateforme Telegram, le commandant de l’armée, Oleksandr Syrsky, a déclaré : « Nous sommes parvenus à chasser les Russes de Kupyansk et à reprendre le contrôle de près de 90 % du territoire de la ville. »
En novembre, la Russie avait revendiqué la prise de Kupyansk, point stratégique important de par sa situation géographique à la croisée des routes et des voies ferrées. La Russie dément catégoriquement que la ville soit aujourd’hui quasiment de nouveau sous contrôle ukrainien.
13h04 > Les objectifs de la Russie seront « sans aucun doute atteints », affirme Poutine
Les objectifs de l’offensive de la Russie en Ukraine seront « sans aucun doute atteints », et notamment les objectifs territoriaux, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine, alors que les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit s’intensifient.
« Les objectifs de l’opération militaire spéciale seront sans aucun doute atteints », a-t-il affirmé lors d’une réunion avec des responsables du ministère de la Défense. « Nous préférerions y parvenir et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique » mais, si « le pays adverse et ses protecteurs étrangers refusent de s’engager dans des discussions substantielles », le pays y parviendra « par la voie militaire ».
12h42 > Le Parlement européen approuve la sortie du gaz russe à l’automne 2027
Les eurodéputés ont adopté définitivement mercredi l’interdiction de toutes les importations de gaz russe dans l’Union européenne à l’automne 2027 au plus tard, dans le but de priver la Russie de ressources finançant sa guerre en Ukraine.
Le Parlement européen a approuvé à une large majorité ce texte, qui doit encore obtenir un ultime feu vert des États membres à la majorité qualifiée – normalement une formalité.
09h42 > Les jours à venir « cruciaux » pour le financement de l’Ukraine, annonce Ursula Von der Leyen
Les jours à venir seront « cruciaux » pour le financement de l’Ukraine en guerre, a averti mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à la veille d’un sommet des dirigeants de l’UE appelés à en décider.
« Les prochains jours seront une étape cruciale pour y parvenir ; il nous revient de choisir comment financer le combat de l’Ukraine, et nous en connaissons l’urgence », a-t-elle déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg, dans l’est de la France.
La manière dont sera financé le soutien à l’Ukraine pour les deux prochaines années devra impérativement être tranchée pendant le sommet européen cette semaine, a également martelé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui défend un projet de prêt à l’Ukraine basé sur les actifs russes immobilisés dans l’UE.
08h57 > Viktor Orbán envisage de retirer les réserves hongroises des avoirs russes
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a chargé son ministre des Finances et le gouver09neur de la Banque centrale de Hongrie d’élaborer un plan de retrait des réserves de change de la Hongrie en Belgique si les avoirs russes bloqués venaient à être saisis. L’information a été rapportée mercredi par Bloomberg News. « Si le retrait des réserves russes est possible, que se passerait-il si l’on décidait d’autoriser également l’accès aux réserves hongroises ? », a déclaré M. Orbán aux journalistes.
Les dirigeants des 27 États membres de l’Union européenne discutent du financement futur de l’Ukraine à Bruxelles ce jeudi. Une proposition de prêt de relance, adossé aux avoirs russes bloqués, est à l’étude. Ces avoirs sont principalement détenus en Belgique par la société de courtage Euroclear, ce qui rend le gouvernement du Premier ministre Bart De Wever très prudent quant aux risques financiers et juridiques.
08h12 > « De Wever a tort » déclare Karel De Gucht, l’ancien commissaire européen, concernant les avoirs russes L’ancien commissaire européen Karel De Gucht estime que le Premier ministre Bart De Wever se trompe en s’opposant au projet d’utiliser les avoirs russes gelés chez Euroclear pour soutenir l’Ukraine dans les années à venir. « Je pense qu’il tarde trop et que, par conséquent, nous perdons une partie de l’influence que la Belgique pourrait potentiellement exercer », a déclaré M. De Gucht mercredi sur les ondes de Radio 1, dans l’émission De Ochtend. « Il a tort », déclare l’ancien commissaire De Gucht, dont le fils est aujourd’hui président d’Open VLD. « Je ne vois pas la nécessité de nous contraindre à cette position. Tout le monde s’accorde à dire que la Russie a très peu de marge de manœuvre (…) et qu’elle ne peut saisir la justice qu’à Moscou. ». De Gucht comprend la demande de garanties du Premier ministre concernant la couverture des risques, mais « c’est une autre histoire de fabriquer des risques de toutes pièces », dit-il. « Il n’est pas juste de continuer à agir ainsi et de s’obstiner à avoir raison sur un sujet où il n’a raison que dans une très courte mesure. »
Les informations du mardi 16 décembre
17h33 > La participation des Européens aux négociations sur l’Ukraine « n’augure rien de bon », affirme le Kremlin
Le Kremlin a estimé mardi que la participation des Européens aux négociations en cours sur le plan américain pour l’Ukraine « n’augure rien de bon », tout en affirmant ne pas avoir encore été informé des résultats des derniers pourparlers à Berlin.
« La participation des Européens, en termes d’acceptabilité (de l’accord par Moscou), n’augure rien de bon », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
15h42 > La défense du flanc est de l’Europe doit être une priorité « immédiate », plaident 8 pays
La défense du flanc oriental de l’Europe doit être une priorité « immédiate » en raison de la menace russe, ont déclaré mardi les dirigeants de huit pays du nord et de l’est de l’Europe lors d’un sommet à Helsinki.
« La Russie reste une menace aujourd’hui, demain et dans un avenir prévisible », a dit le Premier ministre finlandais Petteri Orpo, à l’occasion d’une conférence de presse.
« La situation exige que l’on accorde immédiatement la priorité au flanc oriental de l’UE grâce à une approche opérationnelle, coordonnée et multi-domaines », écrivent dans une déclaration les dirigeants de la Finlande, la Suède, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie.
Les signataires insistent en particulier sur un renforcement des efforts des capacités de combat terrestre, de défense contre les drones, de défense aérienne et antimissile et de protection des frontières et des infrastructures critiques dans le cadre de l’UE, et en lien avec l’Otan.
14h57 > La Russie déclare « indésirable » le média allemand Deutsche Welle
La Russie a déclaré « indésirable » le média allemand Deutsche Welle, interdisant de fait ses activités dans le pays, en plein contexte de fortes tensions entre Moscou et Berlin autour du conflit en Ukraine, a-t-on appris mardi.
La Deutsche Welle (DW), radio-télévision internationale allemande qui diffuse également en langue russe, apparaît sur la liste du ministère russe de la Justice des « organisations indésirables », a constaté l’AFP.
DW, média financé par l’Etat allemand, avait déjà été déclaré « agent de l’étranger » en Russie en 2022, autre classification qui impose d’importantes contraintes dans le fonctionnement des médias visés.
12h18 > Le Kremlin dit ne « pas avoir vu » les propositions européennes de garanties de sécurité
Le Kremlin a dit mardi ne pas avoir vu les propositions européennes sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou, publiées la veille, et s’est donc abstenu de les commenter.
« Pour l’instant nous n’avons vu que des publications dans les journaux et nous ne réagirons pas à des publications dans les journaux. Nous n’avons pas vu le texte. Quand nous le verrons, alors nous l’analyserons », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il était interrogé sur la déclaration conjointe de dirigeants européens, rendue publique lundi soir par le gouvernement allemand après deux jours de négociations à Berlin entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des émissaires américains pour tenter d’aboutir à un plan pouvant mettre fin aux combats.
11h43 > Mise en place d’un organisme européen pour statuer sur les réparations
De hauts responsables européens se réunissent ce mardi pour approuver la mise en place d’un organisme international basé à La Haye et chargé de statuer sur les réparations à verser à l’Ukraine pour compenser l’invasion russe.
La « Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine » évaluera et statuera sur les demandes de réparations, y compris sur les montants à verser, sachant qu’un « registre des dommages » existe déjà et a reçu environ 80.000 demandes d’indemnisation émanant de particuliers ou d’organisations.
La création de cet organisme doit être approuvée lors d’un sommet de haut niveau à La Haye, auquel participent le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Kaja Kallas.
10h24 > La France réclame des garanties « robustes » pour Kiev avant toute discussion territoriale
La France a de nouveau réclamé l’établissement de « garanties de sécurité robustes » pour Kiev avant d’aborder l’épineuse question des territoires ukrainiens dont la cession est exigée par Moscou, a indiqué mardi l’entourage d’Emmanuel Macron après des réunions sur la question à Berlin.
« Nous avons progressé sur la question des garanties, sur la base du travail accompli par la coalition des volontaires, grâce à une clarification des modalités du soutien américain », a ajouté l’entourage du président.
09h30 > La Russie affirme avoir le « contrôle » de la ville de Koupiansk
La Russie a affirmé mardi avoir le « contrôle » de Koupiansk, ville-clé du nord-est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes ont revendiqué récemment la reprise de plusieurs quartiers à l’armée russe.
« La ville de Koupiansk est sous contrôle de la 6e armée russe », a déclaré à l’agence officielle russe TASS Léonide Charov, porte-parole du groupement militaire russe Zapad, déployé dans cette zone.
Les informations du lundi 15 décembre
21h28 > Trump assure qu’un accord sur l’Ukraine n’a « jamais » été aussi « proche »
Donald Trump a assuré qu’un accord sur l’Ukraine n’avait « jamais » été aussi « proche », après s’être entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.

« Nous sommes plus proches aujourd’hui que nous n’avons jamais été » d’un accord mettant fin à la guerre avec la Russie, a déclaré le président américain dans le Bureau ovale.
20h11 > Les Européens proposent de diriger une « force multinationale » en Ukraine
Les dirigeants des principaux pays européens et de l’UE ont proposé lundi de diriger en Ukraine une « force multinationale » et de soutenir de manière « durable » l’armée ukrainienne, limitée à 800.000 soldats, selon une déclaration transmise par le gouvernement allemand.
Cette force serait « composée de contributions de nations volontaires, et soutenue par les États-Unis », qui dirigeraient de leur côté un « mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu », annoncent les dirigeants européens. Ils exhortent aussi la Russie à accepter « un cessez-le-feu ».
19h20 > Zelensky évoque des « progrès » sur les garanties de sécurité américaines pour l’Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état de « progrès » dans les négociations sur les garanties de sécurité américaines pour son pays, après deux jours de pourparlers à Berlin avec des émissaires de Washington.

« Nous avons fait des progrès dans ce domaine », a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec le chancelier allemand Friedrich Merz. « J’ai vu les détails » et « ils ont l’air plutôt très bons, même si ce n’est qu’une première ébauche », a poursuivi M. Zelensky.
18h37 > Zelensky demande que les avoirs gelés russes « servent pleinement » à la défense de l’Ukraine
Volodymyr Zelensky a appelé lundi à ce que les avoirs gelés russes « servent pleinement » à la défense de l’Ukraine face à la Russie, au moment où les Européens sont sous pression pour décider d’utiliser ou non les dizaines de milliards d’euros d’avoirs russes immobilisés en Europe.
« Ces fonds doivent réellement et pleinement servir à la défense contre l’agression de la Russie. C’est juste, c’est raisonnable, et cela doit être réalisable », a plaidé le président ukrainien à Berlin lors d’un forum économique germano-ukrainien.
17h15 > Zelensky évoque des discussions « pas faciles » mais « productives » avec les Américains à Berlin
16h18 > De « réels progrès » accomplis, se félicite le négociateur de Kiev
Le principal négociateur ukrainien aux pourparlers avec les Américains sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie s’est félicité lundi de « réels progrès accomplis » à l’issue d’une rencontre à huis clos à Berlin.
« Les négociations entre l’Ukraine et les Etats-Unis ont été constructives et productives, avec de réels progrès accomplis. Nous espérons parvenir d’ici la fin de la journée à un accord qui nous rapprochera de la paix », a indiqué Roustem Oumerov sur X.
11h54 > Début de la rencontre à Berlin entre Zelensky et les négociateurs américains
La rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les négociateurs américains a commencé lundi à Berlin, au deuxième jour de négociations visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a indiqué à l’AFP un haut responsable ukrainien.
Dimanche déjà, M. Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont négocié pendant plus de cinq heures à Berlin pour trouver une issue à ce conflit déclenché en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine.

11h42 > Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner sa région du Donbass
Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner la partie de la région du Donbass (est) encore contrôlée par Kiev, lors du dernier cycle de pourparlers à Berlin, a indiqué à l’AFP un haut responsable au fait des discussions.
Vladimir « Poutine veut des territoires. Les Américains disent que l’Ukraine « doit se retire » «, ce que Kiev refuse, a indiqué à l’AFP cette source proche du dossier. « C’est assez frappant que les Américains adoptent la position des Russes sur cette question », a-t-elle ajouté.
11h21 > La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est une « pierre angulaire » des pourparlers, dit le Kremlin
La non-adhésion de Kiev à l’Otan est une « pierre angulaire » des pourparlers, sous médiation américaine, visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Cette question doit faire l’objet de « discussions spécifiques », a assuré M. Peskov lors de son point de presse quotidien auquel participe l’AFP, tout en précisant que la Russie attendait d’être informée par Washington des résultats des pourparlers à Berlin entre Américains, Européens et Ukrainiens sur un plan de règlement du conflit en Ukraine.
9h36 > La banque centrale russe réclame 200 milliards d’euros à Euroclear
La banque centrale de Russie a intenté une action en justice afin de réclamer 18.200 billions de roubles, soit 200 milliards d’euros, à l’institution financière belge Euroclear, rapporte lundi l’agence de presse russe Tass.
Vendredi, on a appris que la banque centrale russe avait entamé une procédure en justice contre Euroclear, qui détient quelque 185 milliards d’euros d’avoirs russes immobilisés à la suite de la guerre en Ukraine. L’affaire a été portée devant un tribunal d’arbitrage à Moscou.
La banque souhaite récupérer ses pertes financières grâce à cette procédure judiciaire. Selon Tass, la banque réclame 18,2 billions de roubles, ce qui correspond aux fonds bloqués et aux revenus perdus.
8h45 > Avoirs russes gelés : « il importe que la Belgique soit à bord, quoi que nous fassions », dit Kallas
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas s’est inscrite en faux lundi contre l’idée de contourner la Belgique dans le débat sur le prêt de réparations à l’Ukraine. « Il importe que la Belgique soit à bord, quoi que nous fassions », a affirmé la Haute représentante, à trois jours d’un sommet européen où ce pays sera au cœur de la question.
L’option du prêt à l’Ukraine adossé aux actifs financiers de la Banque centrale de Russie immobilisés dans l’UE, principalement chez Euroclear à Bruxelles, reste « la plus crédible », mais « on n’y est pas encore et cela devient de plus en plus difficile », a reconnu Mme Kallas, à son arrivée à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.
L’autre piste sur la table, celle d’un nouveau grand emprunt commun, « ne fonctionne pas » car elle requiert l’unanimité, a-t-elle rappelé. La Hongrie s’est déjà exprimée contre cette idée et d’autres pays dits « frugaux » sur le plan budgétaire y sont traditionnellement opposés.
Pour le prêt de réparations, « bien sûr, on a la (procédure de) décision à la majorité qualifiée, mais sans la Belgique, ce ne serait pas très facile, car ils ont la majorité des actifs (sur leur territoire), et je pense qu’il importe qu’ils soient à bord, quoi que nous fassions », a poursuivi Kaja Kallas.
Et l’Estonienne de s’adresser aux pays de l’UE plus éloignés de la frontière avec la Russie. « Certains pays d’Europe sont plus habitués aux menaces de la Russie que d’autres, et je veux dire qu’il ne s’agit que de menaces. Si nous restons unis, nous sommes beaucoup plus forts », a-t-elle plaidé.
8h03 > Semaine « décisive » pour le financement de l’Ukraine
La semaine qui s’ouvre à Bruxelles sera « décisive » pour l’Ukraine et le financement de sa guerre contre la Russie, a averti lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas.
« C’est une semaine très importante » pour le financement de l’Ukraine, sur lequel les dirigeants de l’Union européenne devront devront prendre une décision lors d’un sommet jeudi et vendredi, a-t-elle déclaré avant le début d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles. Elle a souligné que la négociation entre les 27 sur les avoirs russes gelés se poursuivait mais était « de plus en plus difficile ».
Les informations du dimanche 14 décembre
21h45 > « Beaucoup de progrès », salue l’émissaire Witkoff
« Beaucoup de progrès ont été faits », a salué dimanche l’émissaire américain Steve Witkoff à l’issue d’une journée de discussions à Berlin avec Volodymyr Zelensky.
La réunion a inclus « des discussions approfondies sur le plan en 20 points pour la paix, les programmes économiques, et davantage », a déclaré l’émissaire sur X, précisant qu’une nouvelle rencontre aurait lieu lundi matin.
21h01 > Les pourparlers entre Zelensky et les émissaires américains se poursuivront lundi
Les pourparlers à Berlin entre Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, se sont terminés dimanche après plus de cinq heures d’échanges et se poursuivront lundi, a indiqué Kiev.
Ils « ont convenu de continuer demain », a indiqué à la presse le conseiller du président ukrainien, Dmytro Lytvyn, précisant que Volodymyr Zelensky s’exprimerait lundi sur le sujet.
16h52 > Zelensky annonce le début de sa rencontre à Berlin avec les envoyés américains Witkoff et Kushner
La rencontre à Berlin entre Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, a débuté dimanche, en pleins échanges diplomatiques pour trouver une issue à la guerre en Ukraine.

Dans un message sur Facebook, le président ukrainien a publié des images le montrant serrer la main de Steve Witkoff et de Jared Kushner et d’autres montrant des responsables américains, ukrainiens et allemands, dont M. Merz, assis autour d’une table.
13h06 > Zelensky dit vouloir convaincre les Américains à Berlin de soutenir un gel de la ligne de front en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche qu’il souhaitait convaincre les États-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front en Ukraine, lors des discussions entre Européens et Américains attendues à Berlin.
« J’estime qu’aujourd’hui l’option la plus juste possible, c’est +On reste où on est+ (sur le front, NDLR) (…) Il s’agit d’un cessez-le-feu : les parties restent sur leurs positions et tentent ensuite de résoudre tous les problèmes communs par voie diplomatique. Je sais que la Russie ne voit pas cela d’un bon œil et j’aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point », a-t-il affirmé.
Son conseiller, Dmytro Lytvyn, a par ailleurs indiqué à la presse que Volodymyr Zelensky était arrivé dimanche en Allemagne pour participer à ces pourparlers.
12h27 > Zelensky se dit prêt au « dialogue » avant de rencontrer Américains et Européens à Berlin
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit prêt « au dialogue » lors de ses discussions avec des hauts responsables européens et américains attendues dimanche et lundi à Berlin pour trouver une issue diplomatique à la guerre en Ukraine.
« Le sommet à Berlin est important », a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse en ligne, précisant que des discussions étaient prévues dans la capitale allemande « aujourd’hui et demain ».
Les informations du samedi 13 décembre
17h14 > « Poutine ne s’arrêtera pas » : la nouvelle mise en garde du chancelie allemand
Le chancelier allemand Friedrich Merz a, une nouvelle fois, mis en garde contre la menace russe lors d’un congrès de son parti, la CDU. « Poutine ne s’arrêtera pas », a affirmé le chancelier.
Le dirigeant allemand a évoqué des changements « tectoniques » dans la politique mondiale, dont les conséquences ne seront visibles qu’après coup. « Et nous, Allemands, Européens, sommes au cœur de ce processus ».
Une mise en garde qui tombe alors que l’Allemagne avait annoncé cette semaine l’envoi de militaires en Pologne pour renforcer la frontière orientale de l’Union européenne.
15h49 > Le Belarus libère le prix Nobel de la paix Bialiatski et l’opposante Kolesnikova
Le Bélarus a libéré samedi le militant Alès Bialiatski, colauréat du prix Nobel de la paix 2022, et la figure de l’opposition Maria Kolesnikova, a annoncé l’ONG de défense des droits humains Viasna, après des pourparlers entre Minsk et Washington.
Ces deux figures de l’opposition, détenus depuis plus de quatre ans au Bélarus, font partie d’un groupe de 123 personnes dont la libération a été annoncé par Minsk.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a gracié « 123 citoyens de différents pays » après les discussions avec les Etats-Unis, a indiqué sur Telegram le compte Poul Pervogo, affilié à la présidence, sans fournir les noms des personnes libérées.
Agé de 63 ans, Ales Bialiatski a fondé en 1996 et animé pendant des années Viasna (» Printemps »), le principal groupe de défense des droits humains et source essentielle d’informations sur les répressions dans ce pays d’Europe orientale.
Musicienne de formation, Maria Kolesnikova, 43 ans, a pour sa part été l’une des meneuses des manifestations massives contre la réélection jugée frauduleuse d’Alexandre Loukachenko, en 2020.
12h27 > Donald Trump envoie Steve Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens
Donald Trump envoie son émissaire Steve Witkoff à Berlin ce week-end pour rencontrer Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, au moment où les Etats-Unis poussent l’Ukraine à des concessions majeures pour mettre fin au conflit avec la Russie.
Mais les deux pays ont poursuivi les hostilités dans la nuit : la Russie a affirmé samedi avoir frappé des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes avec des missiles hypersoniques, dans ce qu’elle a qualifié de représailles à des frappes ukrainiennes contre des « cibles civiles » en Russie.
Volodymyr Zelensky a fait état de frappes russes ayant endommagé plus d’une douzaine d’installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d’électricité dans sept régions.
Une femme de 80 ans a été tuée dans la région de Soumy (nord-est), selon le gouverneur régional.
Dans le centre de la Russie, deux personnes ont été tuées samedi à la suite d’une attaque de drones ukrainiens contre un immeuble résidentiel à Saratov, ont indiqué les autorités locales.
Donald Trump a clairement affiché son impatience concernant l’avancée des discussions autour de son plan qui vise à régler le conflit déclenché par l’invasion russe à grande échelle de février 2022 et ayant fait des centaines de milliers de morts et de blessés.
Alors que Kiev et ses alliés cherchent à amender ce document jugé initialement très favorable à Moscou, un haut responsable de la Maison Blanche a confirmé vendredi soir à l’AFP le déplacement de M. Witkoff en Allemagne.
L’émissaire, reçu début décembre par Vladimir Poutine à Moscou, doit rencontrer à Berlin Volodymyr Zelensky ainsi que des dirigeants européens dont la liste n’a pas été précisée.
Le président ukrainien avait déjà prévu de se rendre lundi dans la capitale allemande pour rencontrer ses alliés européens, dans le cadre de l’intense ballet diplomatique engagé autour du plan américain dévoilé il y a près d’un mois.
Les négociateurs bloquent en particulier sur les questions territoriales, les Etats-Unis réclamant, déplore Kiev, d’importantes concessions.
Selon M. Zelensky, Washington veut que les forces ukrainiennes se retirent de la partie de la région de Donetsk (est de l’Ukraine) qu’elles contrôlent encore et qui est censée devenir une « zone économique libre » démilitarisée, sans demander la même chose aux troupes d’occupation.
En échange, l’armée russe se retirerait de toutes petites zones conquises par elle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est) mais conserverait des territoires plus larges dans celles de Kherson et de Zaporijjia (sud).
Avant toute négociation territoriale, les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des « garanties de sécurité » qui seraient prévues en cas de nouvelle offensive russe, a déclaré la présidence française vendredi.
Un haut responsable a pour sa part dit à l’AFP qu’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne dès 2027 était envisagée dans le plan américain.
Une telle adhésion, en à peine plus d’un an, semble cependant peu probable du fait de la possible opposition, entre autres, d’Etats membres de l’UE aux relations tendues avec l’Ukraine, comme la Hongrie.
Le temps presse pour Donald Trump, dont la porte-parole a fait savoir jeudi qu’» il en a assez des réunions qui n’ont d’autre but que de se réunir ».
11H50 > La Russie dit avoir frappé des installations ukrainiennes avec des missiles hypersoniques
La Russie a affirmé samedi avoir frappé des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes dans la nuit avec des missiles hypersoniques, dans ce qu’elle a qualifié de représailles à des frappes ukrainiennes contre des « cibles civiles » en Russie.
Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une « frappe massive » contre des installations de l’armée et du secteur énergétique en Ukraine, utilisant notamment des missiles hypersoniques Kinjal, en « réponse aux attaques terroristes de l’Ukraine contre des cibles civiles en Russie ».
10H45 > Des frappes russes sur l’Ukraine ont privé des milliers de personnes d’électricité Des frappes russes dans la nuit ont endommagé plus d’une douzaine d’installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d’électricité dans sept régions, a déclaré samedi le président Volodymyr Zelensky.
« Il est important que chacun voie maintenant ce que fait la Russie… car il ne s’agit clairement pas de mettre fin à la guerre », a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’» ils visent toujours à détruire notre État et à infliger le plus de souffrance à notre peuple ».
Les informations du vendredi 12 décembre
20h01 > La justice russe condamne le procureur et les juges de la CPI in absentia
La justice russe a condamné vendredi in absentia à des peines de prison le procureur général et des juges de la Cour pénale internationale, notamment pour avoir émis des «mandats d’arrêt illégaux» contre des responsables russes, dont Vladimir Poutine.«Le procureur de la CPI Karim Khan a illégalement lancé des poursuites contre des citoyens russes à la Haye», a statué vendredi un tribunal de Moscou. Il a «donné instructions aux juges de la cour d’émettre des mandats d’arrêt illégaux», a-t-elle ajouté.
M. Khan a été condamné in absentia à 15 ans de détention, et huit membres de la CPI, dont son ancien président Piotr Hofmanski, ont été condamnés à des peines allant de 3 ans et demi à 15 ans de détention .En 2023, le procureur général Karim Khan avait émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre présumé de «déportation illégale d’enfants», dans le cadre de l’offensive menée par Moscou en Ukraine. Elle avait émis l’année suivante des mandats d’arrêt contre le chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov et contre Sergueï Choïgou, ministre de la Défense jusqu’en mai 2024, pour crimes de guerre et crime contre l’humanité présumés.
19h51 > Les Européens demandent des «garanties de sécurité» aux Américains avant toute concession territoriale
Les Européens et Ukrainiens demandent aux Américains de leur apporter des «garanties de sécurité» avant toute négociation territoriale dans l’est de l’Ukraine occupée par les Russes, a déclaré vendredi soir la présidence française.
«Les attentes des Européens à l’égard des Américains (..) ça peut ressembler à ce qu’on appelle un peu facilement une sorte d’+article cinq+ (comme à l’Otan, ndlr), c’est-à-dire une garantie américaine pour ceux qui participent à la coalition des volontaires», a souligné un conseiller du président français.
«Il faut une pleine visibilité sur les garanties de sécurité que peuvent donner les Européens et les Américains aux Ukrainiens avant tout aménagement sur les questions territoriales contentieuses» a-t-il conclut.
19h33 > Bart De Wever veut un effort collectif européen avant d’utiliser les avoirs russes : « Si nous avons l’assurance que nous ne sommes pas seuls »
Les Belges sont prêts à contribuer en vue de garantir que l’Ukraine reste un pays libre, à condition que les autres pays européens et leurs alliés soient disposés à le faire ensemble et au même niveau. Le Premier ministre Bart De Wever a formulé cette déclaration vendredi à l’issue de sa rencontre avec son homologue britannique Keir Starmer.
Les avoirs russes gelés chez Euroclear y ont été abordés. Bart De Wever s’est rendu à Londres vendredi, à la demande des Britanniques. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des visites officielles effectuées par le Premier ministre dans les pays voisins ces dernières semaines.
17h36 > Friedrich Merz recevra lundi à Berlin Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens
Le chancelier allemand Friedrich Merz recevra lundi à Berlin le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis de «nombreux» dirigeants de pays européens, ceux de l’Union européenne et de l’Otan, a confirmé vendredi son porte-parole.
Les discussions, organisées en deux temps, porteront sur «l’état des négociations de paix en Ukraine», a indiqué Stefan Kornelius dans un communiqué, alors que les États-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.
17h03 > La Commission s’attend à d’autres procès russes, mais notre «proposition est solide» concernant les avoirs russes gelés
La Commission européenne s’attend à ce que la Russie entame d’autres «procédures juridiques spéculatives» contre le gel de ses avoirs mais pense que sa proposition de prêt à Kiev s’appuie sur une base juridique «solide», a commenté vendredi le commissaire européen en charge de l’Économie, Valdis Dombrovskis.

Quelque 185 milliards d’euros d’avoirs russes sont actuellement gelés en Belgique auprès d’Euroclear. L’exécutif européen souhaite utiliser cet argent comme garantie pour un « prêt de réparation » à l’Ukraine. La Belgique s’y oppose fortement, jugeant les risques juridiques et financiers trop élevés.
15h42 > Sept blessés dans une attaque de drone contre un immeuble résidentiel en Russie
Sept personnes, parmi lesquelles un enfant, ont été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi à la suite d’une attaque de drone ukrainienne à Tver, à environ 180 km au nord-ouest de Moscou, ont indiqué les autorités locales.
« À Tver, on est en train de combattre les conséquences de la chute des débris d’un drone sur un immeuble résidentiel », a écrit sur Telegram le gouverneur régional par intérim, Vitali Koroliov. Selon lui, « six adultes et un enfant » ont été blessés dans l’attaque, et une vingtaine d’habitants ont dû être évacués en raison des dommages infligés à l’immeuble.
15h05 > Une adhésion de l’Ukraine à l’UE dès 2027 est envisagée dans le plan de paix américain
Une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne dès janvier 2027 est envisagée dans le plan de paix des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre entre Kiev et la Russie, a indiqué vendredi à l’AFP un haut responsable au fait du dossier.
« C’est stipulé, mais c’est un sujet de négociation, et les Américains y sont favorables », a affirmé ce responsable s’exprimant sous couvert d’anonymat.
13h50 > Zelensky dit s’être rendu auprès de troupes ukrainiennes sur le front près de Koupiansk
13h30 > L’Ukraine revendique la reprise de deux localités dans la région de Kharkiv Les forces ukrainiennes ont affirmé vendredi avoir repris aux troupes russes deux localités près de la ville de Koupiansk, un noeud ferroviaire clé dans la région de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine) que la Russie a affirmé avoir capturé en novembre.
Les troupes ukrainiennes ont « effectué une percée jusqu’à la rivière Oskil, coupant les lignes d’approvisionnement de l’ennemi » et « libéré » les villages de Kindrachivka et de Radkivka ainsi que des quartiers au nord de Koupiansk, a annoncé la brigade ukrainienne Khartia.
12h45 > L’Allemagne accuse la Russie d’une cyberattaque et d’ingérence électorale L’Allemagne a attribué vendredi à la Russie une « attaque informatique » visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu’une « campagne » de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes. L’ambassadeur russe à Berlin a été convoqué pour ces accusations.
« Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque » informatique commise en août 2024 et « la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d’influencer et de déstabiliser » la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères lors d’un point presse régulier.
12h14 > L’Ukraine revendique la reprise de deux localités dans la région de Kharkiv
Les forces ukrainiennes ont affirmé vendredi avoir repris aux troupes russes deux localités près de la ville de Koupiansk, un noeud ferroviaire clé dans la région de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine) que la Russie a affirmé avoir capturé en novembre.
Les troupes ukrainiennes ont « effectué une percée jusqu’à la rivière Oskil, coupant les lignes d’approvisionnement de l’ennemi » et « libéré » les villages de Kindrachivka et de Radkivka ainsi que des quartiers au nord de Koupiansk, a annoncé la brigade ukrainienne Khartia.
17h51 > Vers un prolongement du sommet européen du jeudi 18 décembre pour décrocher un accord sur le financement de l’Ukraine
Le président du Conseil européen António Costa s’est dit prêt mardi à prolonger jusqu’au samedi 20 décembre le sommet européen prévu à partir du jeudi 18, afin de décrocher un accord sur le financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027.
« Je suis convaincu que nous prendrons une décision le 18 décembre. Mais comme je l’ai dit à mes collègues, si nécessaire, nous poursuivrons nos travaux le 19 ou le 20 décembre, jusqu’à ce que nous parvenions à une conclusion positive », a indiqué M. Costa à la presse, lors d’une visite de travail à Dublin (Irlande).
Les dirigeants de l’UE s’emploient toujours à essayer de convaincre la Belgique de soutenir un projet de grand prêt à l’Ukraine (un premier montant de 90 milliards d’euros est envisagé pour 2026) qui s’appuierait sur les réserves souveraines de la Russie immobilisées dans l’UE, en grande partie chez Euroclear à Bruxelles. Face aux risques de représailles, la Belgique, dont le feu vert n’apparaît pas indispensable techniquement, exige un partage du risque et des garanties qui, jusqu’à présent, ne la convainquent pas.
Il est question ici du droit de l’Ukraine à recevoir compensation pour les dégâts causés par l’invasion russe, rappellent ces États dans leur lettre.
L’émissaire américain de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l’anonymat.
La Belgique continue de plaider en faveur d’un prêt commun sur les marchés européens pour l’Ukraine, plutôt que d’un prêt de relance adossé à des avoirs russes bloqués. Cette position a été annoncée mercredi soir par le cabinet du ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés). « Nous espérons un débat constructif sur ce sujet dans les prochains jours, et que les ajustements nécessaires à l’option du prêt de relance sont apportés afin de répondre à nos préoccupations. »
Aucun « compromis » sur les territoires occupés par la Russie en Ukraine n’a été trouvé à l’issue d’une rencontre jugée « utile » mardi à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, a annoncé le conseiller diplomatique du Kremlin.
Vladimir Poutine a averti mardi que la Russie était « prête » à la « guerre » dans l’éventualité où l’Europe lancerait des hostilités contre elle, juste avant une réunion très attendue à Moscou avec les émissaires américains pour des pourparlers sur l’Ukraine.
Attisées par les conflits en Ukraine et à Gaza, les ventes des 100 plus grands fabricants d’armes au monde ont atteint un nouveau record en 2024, malgré des problèmes de production qui entravent les livraisons, selon un rapport publié lundi. Sur l’année, les ventes se sont élevées à 679 milliards de dollars (586 milliards d’euros), en hausse de 5,9 % sur un an, rapporte l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
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