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L’A400M de la Défense vient de remplir parfaitement sa mission humanitaire. Le largage de 190 tonnes de vivres sur la bande de Gaza. Une opération commencée le 3 août avec un pourcentage de 100 % de réussite. Une fierté pour le pilote et commandant du détachement. « On a fait 12 drops, 12 largages qui ont tous réussi », dit Peter Wuffels. « Donc on est fiers d’avoir fait notre boulot. Je pense que tout le monde dans mon détachement a été fier d’avoir aidé un tout petit peu. »
Les 48 membres de l’équipe appartiennent au 15e Wing de transport aérien. Tous ont le sentiment du devoir accompli. Une réussite car le risque zéro n’existe pas lorsque des palettes d’une tonne chacune se déploient à basse altitude. « On a un logiciel qui nous aide à avoir une précision de 50 mètres pour s’assurer que tout peut se faire dans les plus grandes mesures de sécurité », explique Bruno Beeckmans, général de brigade.
L’avion militaire a effectué ses rotations au départ de la base de Zarqa en Jordanie. Chaque colis est préparé minutieusement. A l’intérieur : du riz, des pâtes et du poisson en conserve notamment.
Pour Andrea, cette mission est la première à l’étranger. « Tout le monde a aidé à décharger les vivres par exemple », explique-t-elle. « Donc ce sont les camions jordaniens qui arrivaient avec des colis que chaque pays déposait dans le hangar et on prenait tout ce qu’il nous fallait avec les autres pays. Je pense que ça a été vraiment utile de pouvoir aider les gens là-bas. On se sent utile. »
La Belgique est le deuxième contributeur en vivres sur les 13 nations engagées. Dans un territoire en guerre, la coordination est essentielle. « On avait un représentant de chaque pays et notre but était de se mettre d’accord de quel pays allait utiliser quelle zone de largage, dans quel ordre, quelle quantité, quel type de parachute », dit Quentin Lefevre, officier de liaison.
N’y avait-il pas un danger que ces avions deviennent des cibles ? « Je n’ai pas été au courant de ce genre d’événement là », répond-il. « Nous, on était là pour larguer du matériel et je n’ai pas eu connaissance de danger envers l’avion. »
C’est la deuxième fois que notre pays mène une opération de largage de biens humanitaires. La première était en mars 2024 avec déjà plus de 160 tonnes dedans. Cette seconde collaboration avec la Jordanie est terminée. Le gouvernement ne prévoit pas pour l’instant d’autres missions.
