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Le Hezbollah a annoncé mercredi la mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé la veille par une frappe israélienne qui a également tué cinq civils près de Beyrouth.
Une source proche de la formation libanaise avait indiqué peu auparavant à l'AFP que son corps avait été retrouvé sous les décombres de l'immeuble touché dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
L'armée israélienne avait annoncé mardi soir avoir éliminé Chokr, "le plus haut responsable militaire" de la formation pro-iranienne selon elle.
Près de 24h après la frappe, le Hezbollah a annoncé dans un communiqué la mort du "grand leader combattant Fouad Chokr (Sayyed Mohsen), (...) grand martyr sur la Route de Jérusalem", expression utilisée par le parti pour désigner ses combattants tués par Israël.
Le Hezbollah le décrit comme étant parmi les "grands symboles de la résistance, les créateurs de ses victoires (...) ceux qui ont poursuivi le combat jusqu'à leur dernier souffle".
Le communiqué indique que le chef du mouvement, Hassan Nasrallah, prendra la parole jeudi lors de ses funérailles pour exprimer la position du Hezbollah concernant "cette attaque violente et ce crime grave".
Le Hezbollah affirme que l'assassinat de Chokr encouragera "ses camarades de combat à avancer avec détermination et courage pour préserver les victoires et les aspirations (...) de ce grand leader".
La frappe sur un immeuble d'un quartier densément peuplé a également tué cinq civils, trois femmes et deux enfants, selon le ministère libanais de la Santé.
L'armée israélienne tient Fouad Chokr pour responsable de la mort, samedi dernier, de 12 enfants et adolescents, tués par un tir de roquette sur le plateau syrien du Golan, occupé par Israël. Le Hezbollah a démenti toute implication.


















