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Alors que des négociations au sujet de l'Ukraine ont lieu ce jeudi à Paris, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio prévient : il est temps d'accélerer les choses sous peine de voir les Etats-Unis se retirer.
De premières discussions sur l'Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, se sont déroulées jeudi à Paris, avant une prochaine réunion à Londres, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix.
Seulement, du côté des Américains, on commence à s'impatienter. "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", et "si ce n'est pas possible nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget et au lendemain des réunions.
"Nous sommes venus ici hier pour commencer à discuter des grandes lignes de ce qu'il faudrait faire pour mettre fin à une guerre, pour essayer de déterminer très rapidement, s'il est possible ou non de mettre fin à cette guerre. Si c'est le cas, nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faciliter cette fin et faire en sorte qu'elle se produise, qu'elle se termine de manière durable et juste. Si ce n'est pas possible, si nous sommes si éloignés l'un de l'autre que cela ne se produira pas, alors je pense que le président est probablement arrivé à un point où il dira que nous en avons terminé. Nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois. Nous devons donc déterminer très rapidement si cela est faisable ou non au cours des prochaines semaines. Si c'est le cas, nous sommes prêts. Si ce n'est pas le cas, nous devons nous concentrer sur d'autres priorités", a expliqué face aux caméras Marco Rubio.


















