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« Pour ne rien vous cacher, j’ai plus de craintes que d’espoir », concernant le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump vendredi en Alaska, a révélé Maxime Prévot sur le plateau du RTL info 19h.
Crainte d’une volonté de partage de territoires
« Bien entendu, ce qui serait admirable, et il faudra alors saluer l’initiative américaine pour ce qu’elle mérite, c’est qu’il puisse y avoir, au terme de cette rencontre, un cessez-le-feu qui soit décrété pour, effectivement, que sur le front de cette guerre d’agression de la Russie à l’égard de l’Ukraine, les armes puissent être mises de côté. Mais j’ai surtout la crainte aussi que dans le dos du continent européen, dans le dos de l’Ukraine, puisqu’on est dans une relation uniquement entre le président Trump et le président Poutine, il y ait des velléités de partage de territoires », a-t-il développé.
La Belgique s’y oppose
« Et donc, il faut être très clair, la Belgique, par ma voix, l’a redit lundi lors de la réunion du Conseil des Affaires étrangères au niveau européen, on ne peut pas donner de prime à l’agresseur. On ne peut pas lui dire que comme il est parvenu en agressant l’Ukraine à conquérir certains territoires, alors on va faire la paix en faisant en sorte que ces territoires soient désormais dans le panier de la Russie. Donc l’intégrité territoriale de l’Ukraine, la souveraineté de l’Ukraine et également l’Europe doivent être autour de la table. Il n’y a pas de décision qui peut être prise pour mettre fin au conflit sans l’Ukraine ni sans l’Europe », a-t-il rappelé.
