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Bienvenue dans les bureaux de la DSI, les enquêteurs de la police thaïlandaise qui luttent contre les abus sexuels et le trafic d’enfants commis par des touristes étrangers. Ce jour-là, l’équipe s’apprête à arrêter un Néerlandais soupçonné de recruter de jeunes garçons. « C’est important pour nous car il donne une très mauvaise image de notre pays. Nous recherchons et arrêtons les touristes partout où ils iront. Ces problèmes doivent être complètement éliminés », déclare Thanakrit Jitareerat, porte-parole du gouvernement thaïlandais.
Pour les aider dans leur traque, les enquêteurs bénéficient de l’aide d’une ONG néerlandaise. Grâce à des informateurs qui ont pris contact avec le suspect, la police s’apprête à l’arrêter dans son hôtel. Sur place, les enquêteurs recueillent des preuves comme les transactions effectuées. Ici, une relation sexuelle avec un enfant est facturée 13 euros.
« Êtes-vous innocent ? », l’interroge notre confrère. « Oui, je n’ai aucune idée de la raison de mon arrestation », répond-il.
Cet informateur néerlandais qui travaille pour l’ONG aide les enquêteurs. Il souhaite rester anonyme. « Il s’agit souvent de jeunes sans-abri vivant dans la rue, sans le sou. Et cet homme exploitait ces jeunes vulnérables à des fins sexuelles ». Quel âge environ ? « D’après ce que nous savons, un adolescent de 14 ans ».
Selon l’ONG, 20 000 Néerlandais voyagent à l’étranger chaque année pour avoir des relations sexuelles avec des enfants.


















