L’Iran exécute trois hommes accusés d’espionnage pour Israël, en pleine trêve fragile entre les deux ennemis jurés. Des exécutions qui s’inscrivent dans une répression accélérée contre les « collaborateurs du régime sioniste ».
La fragile trêve entre l’Iran et Israël, entrée en vigueur mardi, se maintenait ce mercredi matin. Le premier ministre israélien a salué une « victoire historique », même si un document confidentiel américain a semé le doute sur l’efficacité des frappes américaines. Près de 700 civils ont été tués dans ce conflit.
Donald Trump fustige l’Iran et Israël pour avoir brisé le cessez-le-feu qu’il venait d’annoncer, exprimant une vive colère contre son allié israélien : « Je ne suis vraiment pas content d’Israël », a-t-il lancé avant de partir pour le sommet de l’Otan.
Ces derniers jours, l’homme au centre du jeu sur l’échiquier international est Donald Trump. Le président américain est attendu à La Haye aux Pays-Bas mardi soir pour un sommet de l’OTAN. Les pays de l’alliance doivent discuter de la hausse de leurs budgets militaires. Mais un autre invité profite de ce sommet pour nouer quelques contacts cruciaux. Il se nomme Volodymyr Zelensky.
Le nombre de Palestiniens tués par des tirs israéliens ces dernières semaines a franchi la barre des 500, selon des chiffres relayés par l’ONU. Et le nombre de blessés est beaucoup plus important encore.
Alors que Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, la professeure en relations internationales Elena Aoun pointe ce mardi matin le rôle décisif que peuvent jouer les États-Unis pour imposer une trêve.
Alors que les tensions entre Israël et l’Iran ont franchi un nouveau seuil le 13 juin, la question du programme nucléaire iranien revient au cœur des tensions internationales.
Un cessez-le-feu fragile entre l’Iran et Israël est entré en vigueur mardi après 12 jours de guerre. Les deux camps revendiquent la victoire, tandis que l’ONU appelle à respecter la trêve et éviter une reprise des hostilités
Donald Trump a annoncé lundi que l’Iran et Israël, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un cessez-le-feu qui doit déboucher sur « la fin officielle » du conflit. Mais l’Iran affirme ce mardi matin qu’il n’y a « pas d’accord » à ce stade.
Le sommet de l’OTAN à La Haye s’ouvre ce mardi dans un contexte extrêmement tendu au Moyen-Orient. Tous les yeux seront tournés vers le président Donald Trump après les attaques américaines sur l’Iran. La présence du Républicain doit d’ailleurs être confirmée.
Après les frappes américaines en Iran, le marché pétrolier réagit modérément. Si le prix du baril a légèrement augmenté, l’impact à la pompe reste pour l’instant limité. Mais une fermeture du détroit d’Ormuz pourrait tout bouleverser.
Des explosions secouent Doha et Lusail alors que des missiles iraniens auraient visé la base US d’Al-Udeid au Qatar, en pleine escalade après les frappes américaines sur l’Iran.
En Europe, le dossier iranien est venu bousculer l’agenda du conseil des ministres des Affaires étrangères qui se déroule en ce moment à Bruxelles. L’ordre du jour a été adapté et l’Europe privilégie jusqu’ici une solution diplomatique.
Des militants pro-palestiniens ont mené lundi des actions simultanées à Bruxelles et à Tournai contre deux entreprises qu’ils accusent de collaborer avec l’armée israélienne. La police est intervenue, plusieurs personnes ont été arrêtées.
Serge Jaumain, professeur d’histoire contemporaine à l’université libre de Bruxelles et spécialiste des États-Unis, s’est exprimé ce lundi sur bel RTL, sur cette attaque des États-Unis contre l’Iran.
Alors que les tensions entre l’Iran, Israël et les États-Unis atteignent un nouveau sommet, la République islamique pourrait paradoxalement tirer parti de la situation pour consolider son autorité intérieure, au prix d’une répression accrue.
Alors que les tensions entre l'Iran, Israël et les États-Unis atteignent un nouveau sommet, la République islamique pourrait paradoxalement tirer parti de la situation pour consolider son autorité intérieure, au prix d'une répression accrue.
L’effet aura été immédiat, l’entrée en guerre des États-Unis face à l’Iran a fait bondir les prix du pétrole brut dès les premiers échanges asiatiques ce matin : presque 6 %.
Les pays de l’Otan ont scellé dimanche, à quelques jours de leur sommet de La Haye, un accord pour une hausse drastique de leurs dépenses de sécurité, toutefois compromis par l’Espagne qui assure en être exemptée.« première page‹ récents9293949596979899100anciens ›dernière page »