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Les célèbres marionnettes à fils et à tringles, une tradition très ancrée à Bruxelles, seront peut-être prochainement inscrites au patrimoine culturel immatériel mondial de l’UNESCO. Le comité se réunit cette semaine afin d’évoquer nos chances.
Pour rappel, l’UNESCO est l’acronyme pour Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture. Aujourd’hui, 180 États membres ont signé la convention de l’UNESCO. Tous les quatre ans, un comité est élu pour diriger l’organisation. Ce dernier comprend 24 des États membres, avec une tournante tous les quatre ans afin que tous les pays soient représentés.
Procédure de sélection
C’est donc ce comité qui se réunit une fois par an pour désigner les nouveaux biens culturels ou naturels qui seront inscrits sur la liste de l’UNESCO.
Pour ce qui en est de la procédure de sélection de ces biens, c’est assez simple. Tous les pays faisant partie de l’UNESCO peuvent envoyer une candidature. Une fois déposée, celle-ci est évaluée par un organe d’évaluation, composé de 12 experts choisis par le comité de l’UNESCO. L’organe remet ensuite ses recommandations au comité, qui, lors de sa réunion annuelle, prend la décision finale par vote à la majorité.
Préserver les traditions
Déposer une candidature pour les spectacles de marionnettes est une manière pour les autorités de la Région de Bruxelles-Capitale de préserver une tradition séculaire dans le pays, qui était extrêmement populaire au 19e siècle.
Aujourd’hui, seul le Théâtre Royal de Toone est encore actif chez nous. Il avait reçu le Label Patrimoine Européen en avril 2024, privilège dont seul quatre autres lieux peuvent se prévaloir aujourd’hui en Belgique.
À côté de la candidature de Bruxelles pour les marionnettes, il y a cette année 70 autres dossiers comme la tradition de chants de berceuse au Turkménistan, la culture islandaise des piscines, la cuisine italienne ou l’art kazakh et ouzbek de la construction de yourtes nomades.
