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Un expert s’est à nouveau rendu à Marcinelle, sur les lieux de l’explosion qui a ravagé un restaurant grec dans la nuit de jeudi à vendredi. Une étude de stabilité est en cours. Plus de 24h plus tard, les habitants ont pu aller récupérer quelques affaires, un à un et accompagnés des pompiers.
Plus de 24 heures après l’explosion qui a ravagé un restaurant grec route de Philippeville à Marcinelle, les causes du sinistre ne sont toujours pas connues. Les expertises sont toujours en cours.
L’avenir du bâti est jugé incertain. Un expert s’est à nouveau rendu sur place samedi matin et il devra y retourner à plusieurs reprises afin d’approfondir ses constatations.
« Pour l’instant on n’a pas encore de précisions par rapport à ce qui va se passer au niveau de la démolition, de l’assainissement du bâtiment. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que maintenant on va devoir dans un premier temps sécuriser le bâtiment. Mais avant ça on doit d’abord attendre que les scellés soient retirés et qu’un ingénieur en stabilité vienne pour nous accorder le fait de pouvoir sécuriser le bâtiment. Avant ça, on ne peut rien faire », explique Quentin Vandermarliere, gérant d’une société d’assainissement et de nettoyage après sinistre.
L’expert en stabilité a examiné le bien en fin de matinée samedi. Pour permettre ces opérations, la chaussée de Philippeville est toujours fermée.



En tout, trois commerces ont été lourdement touchés. Un garage se trouvant en face des commerces touchés présente également des gros dégâts sur sa façade. L’espace mécanique est hors service. Les vitrages ont traversé la chaussée jusqu’à l’intérieur et même au bout du jardin.
« Avec le souffle de l’explosion, c’est venu jusqu’ici, la porte du garage s’est arrachée. Le véhicule qui était là a été poussé. Même les appareils ont été de l’autre côté et on est en train de nettoyer », détaille Joël Nabet, responsable du garage sinistré. Le garagiste espère rouvrir lundi au moins pour monter les pneus.
Tous les appartements situés au-dessus des commerces ont été évacués. Six personnes ont dû être relogées. Elles ne pourront sans doute jamais retourner vivre-là.
Les pompiers sont aussi retournés sur place ce samedi matin, pour les sinistrés et leurs biens. Les habitants ont en effet été autorisés à accéder quelques minutes à leur logement pour récupérer des affaires, un à un et accompagnés des hommes du feu.
« C’est tout recommencer à zéro parce que là on n’a plus rien », confie Coraline. Elle fait partie des habitants relogés. Elle a pu aussi aller chez elle avec un sac pour emporter le strict nécessaire. Elle espérait pouvoir retrouver son chat ainsi que quelques affaires personnelles, mais elle n'a malhereusement pas retrouvé son animal de compagnie. « Je vais mettre une affiche au cas où elle s'est échappée. Je suis dégoûtée », dit-elle.


















