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Deux personnes de plus ont été placées sous mandat d’arrêt après le règlement de comptes entre bandes de motards à Péronnes. Cette bagarre avait fait un mort et un blessé. Parmi les personnes arrêtées, il y aurait un policer.
Une soirée sous chapiteau a tourné au drame à la mi-juillet, à Péronnes (Antoing). Un règlement de comptes entre bandes de motards rivales - les Hells Angels et les Bandidos - a éclaté en plein événement. Une personne a perdu la vie, percutée par une voiture, une autre avait été blessée à coups de marteau.
Le dossier avait été mis à l'instruction. Quatre hommes ont déjà été arrêtés et placés sous mandat d’arrêt pour assassinat et tentative d’assassinat. L’un d’eux a cependant été relâché, mais reste inculpé, à l'issue de la dernière audience de la Chambre du conseil.
Nouveau rebondissement
On apprend aujourd'hui que de nouveaux éléments viennent s'ajouter à l'enquête : deux nouveaux protagonistes ont en effet été arrêtés et placés sous mandat d'arrêt, selon les informations de la RTBF. Parmi eux, un policier de la zone de Tournai. L’homme ferait partie d’une bande de motards alliée des Hells Angels, précisent nos confrères.
Selon l'enquête, le policier était présent le soir des faits, en compagnie de plusieurs hommes qui sont aujourd'hui poursuivis. Mais il n'a pas participé aux actes violents. Son rôle aurait été d'avoir informé ses amis motards, car des membres d'une bande ennemie (les Bandidos) étaient sur place.
En ce qui concerne le second individu arrêté, la RTBF indique qu'il ferait partie de la bande de motards des Hells Angels.
Il semblerait qu'un dernier homme soit encore recherché : le personnage central de cette histoire, d'après nos confrères. Également membre des Hells Angels.
Le parquet confirme
Le chef de corps de la zone de police du Tournaisis ne confirme pas qu'un de ses hommes a été arrêté dans le cadre de ce dossier.
Le parquet de Tournai, quant à lui, a confirmé que de nouveaux individus ont été placés sous mandat d'arrêt, mais il n'en dit pas plus sur le profil des personnes interpellées. Il affirme néanmoins qu'un mandat d'arrêt européen a été émis pour retrouver le dernier homme.
