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Les mesures du gouvernement wallon ont eu raison du centre d’accueil de Verviers : « On pensait avoir une solution »

Par RTL info avec Vincent Jamoulle et Kevin Joris
Voici une illustration très concrète des mesures d’économie du gouvernement wallon. Un centre d’accueil ferme ses portes à Verviers. Trois travailleurs s’occupaient, jusqu’à aujourd’hui, de personnes qui rencontrent des problèmes d’addiction, de drogue ou d’alcool. Ils viennent d’apprendre que leurs subsides sont supprimés.

Ce jeudi, l’activité de l’espace ConVergence, c’est carton de déménagement. Pendant un an et demi c’était fort différent. Entretiens individuels avec des personnes souffrant de dépendance, des réunions de groupe, des animations avec les proches de toxicomanes ou d’alcooliques.

Un service créé à Verviers parce que l’offre y était largement insuffisante. « En une semaine top chrono, on a dû réorienter tous nos suivis individuels et malheureusement on répondait à un déficit sur la zone de Verviers. On sait que de nombreuses orientations ont énormément de listes d’attente », précise une travailleuse du centre.

Si cet espace ferme ses portes, c’est parce que le budget prévu au départ pour deux ans ne sera pas renouvelé, une décision du ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters.

« Tous les contacts qu’on a eu avec le cabinet Coppierters et les contacts qu’on a eu avec l’AVIQ, à chaque fois les feux étaient verts. On nous disait que notre projet était super, pertinent, qu’il y avait un besoin sur la zone. On pensait qu’il y allait vraiment avoir une solution et un accord », déplore un membre du centre.

Au début du projet, les trois personnes qui font tourner le centre n’ont pas compté leurs heures. Aujourd’hui, le service est bien lancé et tout s’arrête. « Je suis un peu fâché, mais c’est tout à fait personnel, parce qu’il y a des moyens colossaux qui sont attribués dans d’autres régions, des moyens colossaux qui sont débloqués et qui sont nécessaires. Mais je ne comprends pas pourquoi on n’arrive pas à financer deux équivalents temps plein, même s’il nous faudrait plus évidemment. Mais pour l’instant on a fonctionné comme ça, donc on est capable de fonctionner comme ça ».

Le cabinet du ministre wallon de la Santé nous précise que le dossier est toujours sur la table, que des solutions sont étudiées pour 2026 ou 2027, sans plus de précisions.

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