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"La Meuse n'est pas un endroit propice pour stationner": de nombreuses épaves sorties du fleuve depuis ce mardi

La police et le Service public de Wallonie (SPW) sortent de la Meuse des épaves de voitures entre Andenne et Namur. 

La police fédérale, en collaboration avec les zones de police locale et le Service public de Wallonie (SPW), procède depuis mardi matin à l'extraction de voitures immergées dans la Meuse entre Andenne et Namur.

L'objectif de l'opération est à la fois judiciaire et environnemental. D'une part, les véhicules repêchés vont pouvoir être identifiés et, éventuellement, reliés à des enquêtes en cours. D'autre part, il s'agit de nettoyer la Meuse de ces objets encombrants, qui pourraient aussi gêner le passage de bateaux.

Les recherches sont menées par des plongeurs. Un camion grue est ensuite chargé d'extraire les véhicules de l'eau. Une première tentative a eu lieu à proximité de l'écluse d'Andenne-Seilles, mais elle n'a pas pu aboutir. Des cailloux ont en effet empêché l'extraction du véhicule repéré.

Chaque véhicule extrait va être tracé afin de contrôler s'il est signalé dans la Banque nationale générale des données policières

C'est finalement à Sclayn qu'une première voiture a pu être sortie de l'eau sur le coup de 11h00. Les recherches se poursuivront jusqu'en fin de journée, jusqu'au pont des Grands Malades à Namur. Au total, cinq véhicules devraient pouvoir être sortis de l'oubli. Le travail d'enquête pourra ensuite débuter.

En amont de cette opération, le SPW a analysé le tronçon de la Meuse concerné à l'aide d'un échosondeur, afin de déterminer où des véhicules et d'autres objets de grande taille pourraient se trouver. "En plus de notre veille continue, nous avons ainsi pu mettre certains lieux en évidence", a expliqué Benoît Puissant, qui dirige le district de Namur des voies navigables au SPW.

"Ensuite, nos plongeurs ont vérifié et marqué les différents lieux où poursuivre les recherches" mardi. "Chaque véhicule extrait va être tracé afin de contrôler s'il est signalé dans la Banque nationale générale des données policières", a poursuivi Emmanuel Lispet, commissaire à la police fédérale de la navigation. "La Meuse n'est pas un endroit propice pour stationner. Dès lors, les véhicules sont souvent signalés, que ce soit pour vol, actes criminels ou encore fraude à l'assurance."

En province de Namur, une opération de ce type avait déjà été réalisée l'an dernier du côté de Sambreville. Une autre devrait également être programmée l'an prochain en amont de Namur.

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