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Et si, au lieu de simplement admirer les fleurs, vous les goûtiez ? Avec cette météo ensoleillée, une promenade au jardin peut se prolonger en cuisine, à la découverte de plantes sauvages comestibles. C’est ce que propose Lionel Raway, fondateur de l’ASBL Cuisine sauvage, en partant à la recherche d’un petit trésor vert : la pimprenelle.
« La pimprenelle, c’est ce petit machin-là », indique-t-il au détour d’une prairie. Discrète mais savoureuse, cette plante pousse un peu partout, notamment sur les sols secs, calcaires et ensoleillés.
Une saveur entre frangipane et concombre
Ce qui fait l’originalité de la pimprenelle, c’est son goût. « Elle a un petit goût de frangipane et de concombre. C’est excellent », décrit Lionel Raway. Une combinaison surprenante qui se prête parfaitement à la préparation d’un sorbet estival.
La recette est simple : de l’eau, du sucre, quelques feuilles de pimprenelle… et le tour est joué. « Si on n’a pas de sorbetière chez soi, ce n’est pas très compliqué. On peut prendre la plaque du four, verser sa préparation dedans, glisser ça dans le congélateur et, régulièrement, aller ouvrir la porte et mélanger. » De quoi réaliser une glace maison, 100 % naturelle.
9/10 plantes sauvages comestibles
En Belgique, neuf plantes sauvages sur dix sont comestibles. Encore faut-il savoir les identifier. Pour cela, Lionel Raway partage quelques astuces, comme pour reconnaître la carotte sauvage : « Au cœur de son ombelle de fleurs, il y a une fleur de couleur grenat. On a l’impression que c’est une petite mouche posée dessus, mais c’est une fleur différente. Quand on retrouve ce point grenat, on peut dire avec certitude que c’est la carotte. »
Une manière simple et efficace d’éviter les confusions, sans connaissances poussées en botanique.
La nature regorge de trésors et on marche dessus. Et parfois, ces trésors se révèlent délicieux. Alors que le sorbet à la pimprenelle sort du congélateur, prêt à être dégusté, l’idée d’une cuisine plus proche de la nature prend tout son sens.
