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Dans ce nouveau distributeur automatique, accessibles 24h sur 24, des plats à emporter sont proposés. Des repas préparés dans une cuisine située à côté du CPAS et à l’intérieur, ce sont des personnes sans emploi depuis plus de deux ans, en réinsertion professionnelle, qui préparent chaque jour une trentaine de plats et d’en-cas.
« J’aime bien travailler, j’ai pas envie de rester en CPAS et au chômage. J’aime bien travailler dans la cuisine, pas autre part. », explique Kosura, une cuisinière.
« Parfois, on a des gens qui nous disent qu’ils n’ont aucune compétence et aucun diplôme. Puis, en creusant, on se rend compte que, par exemple, ce sont les cuistots de la famille. Ils sont très bons en cuisine, ce qui fait qu’ils peuvent entrer dans ce projet, » détaille Benjamin Scandella, président du CPAS de Farciennes.
Kosura est encadré par Delphine qui l’accompagne et lui apprend toutes les compétences de base pour travailler en cuisine. « Comment est-ce qu’on allume un four, comment est-ce qu’on cuit une baguette, comment est-ce qu’on cuit du riz, des pâtes, comment est-ce qu’on découpe des légumes, les découpes de base », décrit-elle. Kosura doit aussi s’occuper du service de livraison à domicile et des commandes en ligne, ce qui lui permet de développer d’autres compétences.
« Savoir faire un suivi de mails et de commandes basiques pour associer le nom d’une personne à sa commande, s’il y a des allergies, s’il y a des intolérances », note la formatrice. Un service de proximité qui répondait avant tout à une demande : « C’est un projet qui consiste à faire matcher les compétences des demandeurs d’emploi de Farciennes de longue durée avec les besoins qu’on a identifiés sur le territoire. Les administrations, par exemple, qui sont sur la commune, devaient aller très loin chercher un sandwich et donc vraiment, ça, c’était une demande des travailleurs de la commune d’avoir un service de catering à proximité », note le président du CPAS.
Grâce au projet « Territoire zéro chômeur », d’autres services ont pu voir le jour. L’objectif est de pouvoir remettre à l’emploi d’ici un an une quarantaine de farciennois.

















