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« Je suis en train de bosser sur une radio Philips de 1958, qui a quand même accumulé pas mal de poussière depuis pas mal d’années, donc là je suis en train de passer au pinceau et aspirer tous les excédents de poussière », montre-t-il dans son atelier.
Laurent restaure l’extérieur et tient à conserver l’intérieur intact, mais il ajoute une petite carte qui fait passer ces vieux objets dans le monde moderne. « Voilà, elle est connectée au Bluetooth, on peut lancer une chanson sur Spotify et on règle le volume avec son GSM directement. Si je les refaisais comme à l’époque, le souci c’est qu’il n’y a plus d’ondes, en moyennes ondes comme en longues ondes. Donc on saurait les allumer, effectivement elles fonctionneraient, mais on ne saurait plus rien écouter comme musique. Ici par exemple, on voit Strasbourg, Berlin, Dublin, Luxembourg, ce sont des radios qui n’existent plus », pointe-t-il du doigt.
Les pièces sont chinées ou amenées par des familles pour qui elles représentent des souvenirs précieux. « C’est souvent ça qui est le plus chouette pour moi, c’est de restaurer des radios qui viennent de greniers des grands-parents ou ce genre de choses, qui sont des héritages familiaux, qui étaient juste des objets de déco et auxquels je redonne une seconde vie, et donc l’émotion des gens après une vieille radio toute poussiéreuse qu’ils ont retrouvée dans le fond d’un grenier, la récupérer après, immaculée, c’est plaisir pour moi aussi de voir cette émotion dans leur regard. »


















