Partager:
À 81 ans, le leader emblématique du groupe britannique The Who révèle qu’il est en train de perdre la vue, après avoir déjà souffert de troubles auditifs.
Roger Daltrey, le chanteur légendaire du groupe The Who, s’est confié récemment sur l’évolution de sa santé. À 81 ans, l’artiste britannique a annoncé qu’il commençait à perdre la vue, lui qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une perte d’audition. Malgré cette situation difficile, il garde son sens de l’autodérision : "Devenir sourd, c’est le bonheur de vieillir. Maintenant, j’ai aussi la joie de devenir aveugle. Heureusement que j’ai encore ma voix".
L’occasion était donc toute trouvée pour rendre hommage au groupe culte en revisitant trois de leurs plus grands titres, devenus emblématiques grâce à leur utilisation dans la franchise télévisée "Les Experts".
L’hymne des Experts Las Vegas
Sortie en 1978, "Who Are You" est sans doute l’un des morceaux les plus célèbres des Who, notamment grâce à son utilisation comme générique de la série "Les Experts : Las Vegas". Dans ce contexte, le refrain "Who are you?" fait écho à la quête d’identité du meurtrier dans chaque enquête.
Mais à l’origine, la chanson aurait une histoire bien différente. Pete Townshend, le guitariste et fondateur du groupe, l’aurait écrite après une nuit bien arrosée dans un bar londonien, au cours de laquelle il aurait croisé deux membres des Sex Pistols… sans les reconnaître. Un policier, qui l’aurait retrouvé endormi dans la rue un peu plus tard, l’aurait laissé rentrer chez lui sans encombre, étant lui-même fan des Who. Une anecdote qui donne une tout autre saveur au célèbre "Who are you?".
L’esprit de révolte
Changement d’ambiance avec "Won’t Get Fooled Again", sorti en 1971 et utilisé dans la série "Les Experts : Miami". Ce titre, dont le refrain signifie littéralement "On ne se fera plus avoir", dénonce la manipulation des masses et les faux changements de régime. Un morceau au ton résolument contestataire, qui conserve toute sa pertinence plus de 50 ans après sa sortie.
Entre spiritualité et expérimentation
Enfin, direction "Les Experts : Manhattan" avec Baba O’Riley, autre titre phare de l’année 1971. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il ne s’agit pas d’un personnage fictif, mais d’un hommage à deux influences majeures de Pete Townshend : le gourou indien Meher Baba et le compositeur américain Terry Riley, pionnier de la musique minimaliste. Fusion des deux noms, "Baba O’Riley" est un morceau à la fois spirituel et novateur, qui reste l’un des plus marquants du groupe.



















