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Pour cette ultime soirée, Margot, Sébastien et Victoria se sont affrontés à travers trois épreuves exigeantes : une revisite du Saint-Honoré, une charlotte princière tirée du grimoire de Mercotte, et enfin, une création libre spectaculaire sur le thème de leur choix, accompagnée de mignardises et d’une scénographie entièrement comestible.
Dès la première épreuve, les styles se sont affirmés. Margot, policière en Meurthe-et-Moselle, a choisi de transformer le Saint-Honoré en plume, associant confit de framboise, pâte feuilletée et ganache vanille-sureau. Si sa pâte manquait un peu de feuilletage, le jury a salué l’équilibre des goûts. « Il y a un bon équilibre entre la framboise et la crème », a noté Cyril Lignac, tandis que Mercotte a trouvé le dessert « un peu petit pour une finale », mais « gustativement très intéressant ».
Sébastien a préféré jouer la carte de la sécurité avec une version classique, bien exécutée mais jugée trop sage. Quant à Victoria, elle a brillé avec une interprétation élégante et technique du dessert. Son travail, salué par la finesse de son exécution, lui a valu une mention spéciale du jury.
Un record historique pour Margot
La seconde épreuve, très attendue, rendait hommage à Mercotte qui participait à sa dernière finale. Les candidats devaient réaliser une charlotte princière à l’ananas, exigeant précision et minutie. Une épreuve que Margot a maîtrisée de bout en bout, remportant sa sixième victoire consécutive dans les épreuves techniques – un record dans l’histoire du concours.

« Je suis trop heureuse, en plus c’est la dernière de Mercotte, je suis sur un petit nuage », a-t-elle confié. À l’inverse, Sébastien a peiné à s’organiser et a présenté un gâteau inachevé, loin du niveau attendu. Victoria a livré une version soignée, mais avec quelques défauts dans les finitions, qui l’ont empêchée de rivaliser avec Margot.
Une finale en apothéose sucrée
Pour l’épreuve créative, les finalistes devaient réaliser un dessert de fête spectaculaire. Margot a choisi un thème personnel : la Rome Antique, clin d’œil à son futur mariage. Sa pièce montée a bluffé l’ensemble du jury. « C’est criant de vérité, on croirait que c’est une vraie pièce sculptée », s’est enthousiasmé Cyril Lignac. Mercotte, admirative, a parlé d’une « finition impeccable, sans fausse note ». Christophe Michalak, chef invité pour la finale, a même ajouté : « C’est beaucoup mieux que ce que je sais faire. »
Sébastien, fidèle à sa sensibilité poétique, a présenté un jardin royal, élégant mais manquant d’ampleur. De son côté, Victoria a proposé une pièce inspirée des Chroniques de Bridgerton, aussi romantique que maîtrisée, même si Christophe Michalak a jugé sa pâtisserie « très bonne mais un peu trop généreuse en hauteur ».
Et la grande gagnante est…
À l’issue des trois épreuves, le verdict est tombé : Margot remporte la saison 14 du Meilleur Pâtissier. Constante, rigoureuse et créative sans excès, elle a conquis les jurés tout au long de la saison. Entourée de ses proches et des anciens candidats, elle a soulevé le célèbre trophée en forme de gâteau. « Quand Mercotte a dit mon prénom, j’ai cru que j’allais m’évanouir. C’est un flot d’émotions, je suis trop heureuse », a-t-elle déclaré, submergée.

Pour Mercotte, le choix était évident : « Au début, Margot allait parfois trop loin dans ses associations, mais elle a su trouver le juste équilibre. Elle a un mental de militaire, c’est ce qui l’a portée. » Une victoire incontestable pour Margot, qui verra prochainement son livre de recettes publié.
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