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Avec « Le Disque Bleu », Benjamin Biolay revient sur le devant de la scène avec un projet ambitieux : un double-album de 24 titres, sorti le 17 octobre. Un 11ᵉ opus qui marque une nouvelle étape dans la carrière du chanteur, qui a souhaité proposer deux univers bien distincts à ses auditeurs.
Ce choix du double format n’est pas lié à un excès de morceaux, mais bien à une volonté artistique assumée. Benjamin Biolay explique : « Je voulais faire un double album pour avoir la possibilité de créer des ambiances. C’était un peu, à l’origine, le cas des albums, parce qu’avec les 33 tours, il y avait une face A qu’il fallait la retourner, et souvent, les faces B n’étaient pas dans le même univers. L’exemple le plus célèbre, c’est la face B de l’album ‘Abbey Road’ des Beatles. J’avais envie de pouvoir contraster les choses. »
Sur le premier disque, l’ambiance est résolument plus urbaine et électrique, avec des titres qui bougent davantage. Le second disque, lui, se veut plus épuré, presque acoustique, porté par des chansons guitare-voix comme « Mauvais garçon ».
Un album traversé par le trac et les émotions
Parmi les morceaux déjà connus figure « Juste avant de tomber », un titre dansant issu du premier disque. Derrière ses rythmes entraînants, la chanson évoque pourtant une angoisse bien réelle : celle de monter sur scène.
« On est dans une allégorie du trac. Dans ce moment de rupture où on doit monter sur scène et où l’on a peur. Je connais des gens qui sont des super-héros, ils montent sur scène comme on va faire des courses. Mais moi, ça me fait peur. Il y a toujours un moment où j’ai l’impression que je vais y passer, je ne sais pas comment. J’ai des angoisses existentielles assez fortes », confie l’artiste.
Un album né aux quatre coins du monde
Si une grande partie de l’album a été enregistrée en France, Benjamin Biolay est également venu en Belgique, au studio ICP d’Ixelles, un lieu qu’il affectionne particulièrement. Mais Le Disque Bleu a aussi pris forme bien plus loin, à Rio de Janeiro et à Buenos Aires, où le chanteur réside une partie de l’année.
« Là-bas, je fais la même chose que partout : je fais des chansons, puis à un moment, je vais les enregistrer. C’était une envie qu’on avait avec Pierre Jaconelli, qui a co-réalisé l’album avec moi. Ce sont les chansons que j’avais composées qui nous ont dicté cette envie de voyage. On ne s’est pas dit : ‘Tiens, on va faire un album au Brésil’, ça n’aurait aucun sens », précise-t-il.
Pour accompagner la sortie de ce double-album, Benjamin Biolay prévoit également une tournée… en deux formats. Une première série de concerts acoustiques débutera au printemps 2026, avec des dates en Belgique : Mons le 5 mars, Tournai le 12, Bruxelles le 13 (au Cirque Royal) et Liège le 25 mars (au Forum).
Une seconde tournée, plus rythmée, suivra pendant l’été, notamment dans les festivals. Le chanteur sera également de retour à Bruxelles, à l’Ancienne Belgique, le 15 octobre 2026.
Retrouvez « bel RTL en coulisse » avec Valentin Delaisse, du lundi au vendredi à 6h40 sur bel RTL.


















