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Le réalisateur de "Doux Jésus", en salles actuellement, confie que sa carrière doit beaucoup à une rencontre fondatrice : celle d’Isabelle Nanty, il y a 35 ans, aux cours Florent.
Avec "Doux Jésus", Frédéric Quiring signe une comédie atypique et touchante, entre road movie existentiel et satire douce d’un monde qui va trop vite. Porté par Marilou Berry, le film raconte l’histoire de sœur Lucie, une religieuse en quête de réponses et de liberté après deux décennies de vie cloîtrée dans un couvent aux règles strictes, qui fugue sur un coup de tête après l’annonce de sa préménopause. Ce déclic la pousse à remettre en question toute sa vie : ses choix, sa vocation, son rapport à l’amour et à la liberté.
Le réalisateur Frédéric Quiring explique son inspiration pour ce récit : "J'avais très envie de faire un road movie parce que je suis passionné de ce genre de films. Et puis, j'avais vraiment envie de raconter aussi le destin comme ça d'une femme qui se pose des questions sur son destin".
Une rencontre fondatrice aux cours Florent
Mais ce questionnement, Frédéric Quiring l’a lui-même vécu il y a bien longtemps. Et il n’hésite pas à le dire : le moment charnière de sa vie, c’est sa rencontre avec Isabelle Nanty, il y a 35 ans, aux cours Florent. "Ça m'a tout illuminé", ça a été un déclic dans ma vie", confie-t-il. "Et aujourd’hui, c’est elle qui incarne Mère Henriette, qui est absolument merveilleuse dans le film."
Une histoire de femmes, de foi et de liberté
Mélange irrésistible entre "Hibernatus" et "Sister Act", ce film est aussi un portrait de femmes, de transmission et de réinvention de soi. Marilou Berry y campe une religieuse naïve mais lucide, bouleversée par ce qu’elle découvre du monde extérieur.
Avec cette fugue inattendue, sœur Lucie explore un monde qu’elle n’a jamais connu : réseaux sociaux, liberté sexuelle, consumérisme, accélération technologique… Autant de chocs culturels qui viennent bousculer ses certitudes.


















