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« Il a mis une pièce dans la machine de la confiance » : Camille Yembe bouleversée par le soutien d’un artiste qu’elle admire

Par RTL info
La jeune chanteuse bruxelloise, révélée avec son premier EP « Plastique », a vu sa carrière recevoir un coup d’accélérateur inattendu : un message vidéo de Stromae, son idole, qui l’a bouleversée.

C’est un moment dont elle se souviendra toute sa vie. Camille Yembe, 28 ans, a grandi avec les chansons de Stromae. Comme des milliers d’autres jeunes Belges, elle a tout vu, tout écouté, tout chanté de l’auteur de « Papaoutai ». Mais ce jour-là, en découvrant une vidéo de soutien de son idole, elle est restée figée : « Voir Stromae prononcer mon nom, j’ai cru qu’il y avait un problème dans la matrice », raconte-t-elle.

« Je pense que lui ne le sait pas, mais il a mis une pièce dans la machine de la confiance. Ça m’a permis de me sentir plus légitime. C’est une validation énorme après des années de doutes », confie la chanteuse.

Une émotion partagée avec sa sœur

La première à qui elle pense dans ce moment d’euphorie, c’est sa sœur. « C’est elle que j’ai appelée tout de suite. On a traversé les mêmes choses, les mêmes galères. Elle comprend ce que ça représente pour moi », confie Camille. Une émotion partagée, car c’est en famille qu’elle a grandi avec la musique de Stromae. Et c’est aussi grâce à sa famille qu’elle a tenu bon jusqu’à se lancer à 100 % dans la musique en mars 2024.

Camille Yembe n’est pas arrivée là par hasard. Elle a mis du temps à s’autoriser ce rêve, à quitter un travail stable qu’elle occupait depuis cinq ans. « J’étais absorbée par la stabilité financière, mais j’étais trop malheureuse », dit-elle. Il y a un an et demi, elle décide de tout changer. Elle écrit, compose, enregistre et finit par sortir son premier EP, « Plastique ». Un mini-album intime, à cœur ouvert, dans lequel elle parle d’identité, de masques sociaux, de résilience.

Le clip de l’un de ses morceaux a été tourné dans une épicerie symbolique, celle de la famille qui l’a hébergée à 17 ans, alors qu’elle n’avait plus de toit. « C’était une manière de boucler la boucle », explique-t-elle.

Des festivals à la scène du Botanique

Aujourd’hui, Camille Yembe s’apprête à vivre un été chargé. Elle sera sur scène au festival Couleur Café, puis au Dour Festival et aux Solidarités. Le 17 octobre, elle donnera sa première date en solo au Botanique, une étape qu’elle prépare avec émotion et exigence : « Je l’ai rêvée pendant des années, devant mon miroir. Maintenant, je suis prête. »

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