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Anderlecht a engrangé un peu de confiance, samedi, en dominant Malines 3-1. Le club bruxellois a notamment pu compter sur Besnik Hasi, son entraîneur, qui a admis qu’il devait se remettre en question après le début de saison mitigé des Mauves. Après le match, il a même remercié ses joueurs. « Si les joueurs se sont battus pour moi, je leur dis merci », a-t-il déclaré.
La réunion qui a tout changé
Une interview qui fait allusion à une scène qui s’est déroulé quelques jours avant le match. « Il y a eu cette réunion entre joueurs, sans membres du staff », rappelle Kevin Sauvage. Les joueurs bruxellois ont discuté un long moment, histoire de se remettre en selle et d’échanger entre eux. « Cela peut porter. Est-ce qu’ils ont fait ça pour dire qu’ils vont faire abstraction de leur coach et qu’ils veulent faire mieux que cela ? », s’interroge le journaliste, qui estime carrément que cela… a sauvé la peau d’Hasi.
Pour Damien Marcq, ce scénario est en effet plus que probable et lui a aussi connu ça lorsqu’il évoluait à Charleroi. « Le club était souvent dans une situation plus compliquée que celle d’Anderlecht dans le classement. C’était pour essayer de tirer le meilleur du groupe. Ils sont peut-être regardés entre 4 yeux, ils ont pris leurs responsabilités. Peut-être que pour eux, ça se passe très bien avec Hasi, qu’ils veulent le défendre. S’il y a des choses à se dire entre joueurs, parfois, il y a un abcès qui doit être crevé », a-t-il précisé.
Pour Marc Delire, le coach bruxellois semble même avoir eu un déclic. « Hasi avait des sermons incompréhensibles depuis le début de la saison », a-t-il commencé. Il a, par contre apprécié le onze aligné contre Malines. « Besnik, si tu m’entends, continue à remettre cette équipe-là et tu n’auras plus de problèmes avec les supporters. Ça, c’est Anderlecht ! ».
