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Les dirigeants du club de football du RFC Liège ont présenté, jeudi matin en l’hôtel de Ville de la Cité ardente, les nouveaux investisseurs américains, qui ont récemment pris une participation majoritaire dans l’ambitieux club de D1B. “Nous sommes convaincus d’avoir trouvé des investisseurs qui partagent nos valeurs, notre ambition et notre enthousiasme", a résumé le président du RFCL, Jean-Paul Lacomble.
Concrètement, l’opération, finalisée fin 2023, voit la société DPVC Sports, détenue par David Kirsch, Pasco Alfaro et Victor Alvarez, trois hommes d’affaires américains, prendre 85% de Sang & Marine Holding, la société belge propriétaire du RFC Liège. Les 15% restants demeurent aux mains de cinq actionnaires liégeois, garants de l’ancrage local du club. Jean-Paul Lacomble restera d’ailleurs président du club jusqu’au minimum le terme de l’actuelle saison.
L’investissement consenti par les Américains permet de tripler le capital du club. "Nous quittons le cercle des clubs majoritairement détenus par des capitaux belges mais l’on rejoint le cercle encore plus réduit des clubs de foot pros à capitaux propres positifs", a encore souligné le président du RFC Liège. Les trois investisseurs américains, écharpe "Sang et marine" sur les épaules, n’ont pas masqué leur enthousiasme à l’égard d’un club de football historique en Belgique, "le matricule 4", qu’ils comptent faire grandir de "manière durable". "Ce club a une histoire, c’est quelque chose qui nous a attirés", a expliqué David Kirsch, qui se présente comme un passionné de sport.
Jean-Paul Lacomble est aussi revenu sur le chemin parcouru depuis le sauvetage du club liégeois en 2011 par une équipe d’entrepreneurs locaux : assainissement financier, retour à Rocourt et dans le giron du foot professionnel, développement de l’école des jeunes, quadruplement du nombre d’abonnés, entente cordiale avec les autorités de la Ville, projet de nouveau stade... Mais la poursuite de la croissance du club, qui ambitionne à terme de retrouver l’élite du football belge, passait sans doute par une ouverture du
capital à des investisseurs. "Cela nous a laissés avec un double sentiment : celui du devoir accompli mais aussi un sentiment de responsabilité. Comment faire pour que le club puisse continuer à grandir ? Nous devions envisager d’ouvrir le capital à des investisseurs mais des investisseurs compatibles avec les valeurs du club et de la ville".
