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Le Club de Bruges poursuit son aventure en Ligue des Champions. Les Brugeois se déplacent ce soir à l’Atalanta, sur le coup de 18h45, avec comme unique ambition de s’imposer une nouvelle fois, avant de commencer sa série de duels contre des gros morceaux du continent.
Pour comprendre ce match, nous avons tenté de le préfacer en trois questions, posées à Emiliano Bonfigli, le commentateur du soir.
Bruges explose ces dernières années. Le Club a-t-il le même statut que l’Atalanta ?
Bruges rivalise sans problème avec l’Atalanta. La saison passée, le club belge a éliminé son adversaire en barrages de Ligue des Champions, avec deux victoires claires. Cela prouve qu’il est au moins au même niveau, même si l’Atalanta a remporté l’Europa League la saison dernière.
Pour moi, Bruges appartient au sub-top européen : pas encore dans la catégorie du Real, du Barça ou du PSG, mais capable d’atteindre régulièrement les huitièmes de finale. Chaque année, le club confirme ses progrès et doit viser ce cap comme objectif.
Charles De Ketelaere manquera ce match, mais qu’est-ce que cela aurait représenté pour lui ?
Forcément, affronter son ancien club aurait eu une saveur particulière. Même s’il avait déjà connu ce duel l’an dernier, il restait ce sentiment de revanche et l’envie de montrer qu’il avait bien fait de s’exiler en Italie. Charles est avant tout un compétiteur. Plus qu’un aspect affectif ou émotionnel, il voulait jouer un grand match de Ligue des Champions. L’occasion de prouver qu’il évolue désormais dans une équipe censée être supérieure à Bruges.
L’Atalanta a perdu son entraîneur historique, Gian Piero Gasperini. Est-ce que cela les rend plus faibles ?
Oui, car il faut reconstruire derrière un coach qui a marqué l’histoire du club. Plus de 400 matchs, une Europa League gagnée, quatre troisièmes places et sept top 5 en neuf saisons : sa régularité était exceptionnelle. On ne remplace pas un monument de cette ampleur facilement. Comme l’exemple de Sir Alex Ferguson à Manchester United, les successions sont souvent compliquées. La tâche est forcément ardue pour celui qui suit.



















