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L’abandon de Nafi Thiam a eu droit à son lot de polémiques, mais cela avait démarré plus tôt avec la non-signature du code de conduite après un conflit d’intérêts entre les sponsors de la fédération et ceux de Nafi. S’en sont suivies plusieurs polémiques avant que l’athlète ne se retire de la compétition.
Sur Instagram, elle a publié un message dans lequel elle remercie ses fans pour le soutien. « Cela va prendre du temps à digérer. Mais je reviendrai. Pour l’instant, je veux juste dire merci pour la quantité infinie d’amour et de soutien reçue ces derniers jours, cela signifie vraiment beaucoup » peut-on lire sur Instagram.
Une réponse originale par le biais d’un poème
Ensuite, en story Instagram, Nafissatou a publié un poème en guise de réponse à tout ce qu’il se passait autour d’elle ces derniers jours.
« Une légende raconte que tu es née montagne. Ne t’a-t-elle pas vue te construire en rassemblant plus d’une fois des bouts de toi ? Le vent, lui, murmure que ta couronne est faite de l’or des privilégiés. Je souris, un secret bien gardé raconte que de sueur, de valeurs et d’effort, on en obtient une couleur à s’y tromper », écrit Nafissatou Thiam.
« Ne savent-ils pas que ce n’est pas le royaume qui fait la reine ? Et le vent souffle, souffle autour de toi, petite sœur. Et je ne crains rien de la tempête : nos racines sont bien trop profondes. Une seule idée suspend mon cœur : te rappelleras-tu que dans les mille mondes que tu traverses, il existe un endroit où l’on ne sent ni le vent souffler ni l’entend l’orage gronder ? Te souviendras-tu du chemin de la maison ? Une penderie pour ton armure, et un puits de force et d’amour dans un jardin fleuri. »
« Parce que je me souviens de toi débarquant dans ma tempête, cette valise remplie d’un parapluie pour m’abriter et d’une certitude qui a enlacé mon cœur de n’être jamais seule. Parce que je serai toujours là, comme tu l’as été pour moi. Parce que ce qui perle à tes yeux, perle aux miens. Parce que, crois-moi, ce n’est pas l’amour qui a créé la fierté, parce qu’il était écrit que vous vivrions à des milliers de kilomètres, alors en ton souvenir mon fils porte tes fossettes. Je t’aime. »



















