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La dernière étape du Tour de France 2025 va comprendre une triple ascension de la Butte Montmartre, avant la traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées de Paris. L'organisation a annoncé mercredi les détails du parcours inédit de 132,3 kilomètres au départ de Mantes-La-Ville, inspiré de celui des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Au lieu des huit tours traditionnels sur les Champs-Elysées, les coureurs n'en feront que trois (6,5 km à chaque fois), avant d'effectuer trois fois une boucle de 16,8 km passant par la rue Lepic à Montmartre. Au troisième passage au sommet de la Butte (1,1 km à 5,9%), il restera six kilomètres jusqu'à l'arrivée finale sur les Champs-Elysées, ce qui va favoriser les attaques et peut-être empêcher le sprint massif, autrefois presque inévitable.
Le tracé de cette 21e étape n'est toutefois pas le même que celui des JO qui empruntait des rues souvent plus étroites et faisait aussi une large boucle dans l'est parisien. La rue Lepic figure bien au menu et mènera le peloton jusqu'au Sacré-Coeur, comme lors des JO, mais les coureurs vont ensuite replonger vers la place de la Concorde par la rue Royale en empruntant des artères plus larges qu'en août 2024.
"Très dangereux"
Ce nouveau final ne plaît pas du tout à Wout van Aert. Ce dernier ne l'a pas caché dans un entretien accordé au Nieuwsblad, où il a fait part de ses nombreux doutes. "Le parcours en lui-même est quelque chose que moi et d’autres coureurs de classiques devrions absolument apprécier, étant donné que le dernier passage se situe à environ six kilomètres de l’arrivée. Mais je n’en suis pas un grand fan. Ce parcours pourrait être très dangereux", juge notre compatriote.
Pour lui, contrairement aux JO, les organisateurs doivent s'attendre à une véritable cohue à Montmartre, avec un grand nombre de coureurs réunis en un seul endroit. "Tout le peloton du Tour devra le franchir en même temps. Et il y a aussi beaucoup de coureurs de classement qui peuvent encore gagner ou perdre beaucoup le dernier jour. Si on nous renvoie dans les mêmes ruelles étroites qu’à l’époque, juste avant la montée, je m’attends à une certaine confusion dans le peloton", a-t-il regretté.
"Je peux comprendre quelque part que l’organisation ait été très favorable à un tel passage après ces Jeux Olympiques, car l’ambiance était vraiment excellente sur ce parcours. Mais la sécurité est encore plus importante cette année et l’organisation ne semble pas en tenir compte dans sa décision", a-t-il conclu, visiblement remonté.
Le Tour de France se terminera toujours sur les Champs-Elysées pour le cinquantième anniversaire de la première arrivée sur "la plus belle avenue du monde", en 1975



















