Remco Evenepoel et Soudal Quick-Step piégés sur la première étape du Tour de France: "Ce n'est plus une équipe de Flandriens"

L'équipe Soudal Quick-Step était la grande perdante de la première étape du Tour de France. Tim Merlier voulait lever les bras sur la ligne d'arrivée de Lille, mais a été pris dans une bordure initiée par l'équipe Visma Lease-a-Bike et Jonas Vingegaard en personne. Même tarif pour Remco Evenepoel qui a concédé 39 secondes au coureur danois et à Tadej Pogacar. 

Si souvent animatrice de la course lorsque le vent soufflait dans un passé récent, l'équipe entière a été piégée. "Ça devait être bien préparé dans les bus avant l'étape", analyse Kévin Van Melsen, on savait qu'il allait y avoir beaucoup de vent. C'est Vingegaard qui lance les hostilités. C'est quand même étonnant. Soudal Quick-Step est de base une équipe flandrienne qui a fait par le passé pas mal de coups de bordure. C'était bizarre de ne voir aucun coureur dans ce premier groupe. Remco a lâché 40 secondes et Tim Merlier voulait enfiler ce premier maillot jaune, c'était quand même une grande déception au sein de l'équipe". 

Un Remco Evenepoel contrarié avait d'ailleurs admis que l'équipe s'était "endormie" et que c'était "embêtant de commencer un grand Tour avec du retard". 

Toute l'équipe mal placée

Pour Frédéric Amorison, se faire piéger de la sorte est "inadmissible". "Quand on a pu voir l'approche de ce coup de bordure, ils étaient trop loins dans le peloton. C'est inadmissible quand on a l'ambition de l'étape et du classement général. Mais cette équipe alignée n'est plus une équipe de Flandriens", déclare-t-il avant de poursuivre. 

"On est dans une transition qui dure depuis très longtemps avec des grimpeurs, pour aider Remco, mais qui ne savent plus tirer ces fameux coups de bordure. Il y aura encore pas mal de choses à modifier, si Remco reste...". Car oui, les rumeurs vont encore bon train concernant l'avenir d'Evenepoel, cité tantôt chez Ineos, tantôt chez Red Bull Bora. 

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