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Nizar Trabelsi, condamné pour terrorisme, a été libéré par la chambre du conseil de Bruxelles mais le parquet a fait appel de cette décision. L’intéressé restera donc en détention encore deux semaines au moins dans un centre pour étrangers en situation illégale, rapportent les journaux du groupe Mediahuis vendredi soir.
Cette décision constitue néanmoins une victoire pour le Tunisien de 55 ans. L’homme est en effet détenu, depuis son extradition des États-Unis début août, dans le centre pour illégaux de Merksplas et entend retrouver la liberté au plus vite.
Vendredi, un arrêt a aussi été rendu dans une autre procédure devant le Conseil du contentieux des étrangers. Et là aussi, la décision est favorable à l’ancien condamné pour terrorisme. Le Conseil a en effet révoqué son ordre de quitter le territoire, ce qui signifie qu’il ne peut être expulsé vers la Tunisie.
Les avocats du Tunisien se disent néanmoins déçus. « Dans 99 % des cas, une personne dont l’ordre de quitter le territoire est révoqué serait immédiatement remise en liberté. Dans des cas particuliers comme celui-ci, le gouvernement fait feu de tout bois. Mais nous ne baissons pas les bras et sommes convaincus qu’il sera libéré prochainement », a déclaré son avocat, Me Julien Hardy.
Nizar Trabelsi restera donc incarcéré, mais il a remporté deux batailles judiciaires. Néanmoins, la ministre compétente, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), refuse d’envisager sa libération. « Il s’agit d’une personne condamnée pour terrorisme et elle représente un danger pour notre société. Nous nous y opposerons résolument », a-t-elle souligné.



















