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Le compagnon d’Heidi De Schepper, disparue en 2010, reconnaît avoir menti. « Je ne l’ai pas tuée. Mais j’ai aidé à cacher son corps, d’abord dans notre cave, puis à l’enterrer », a déclaré Nick M. aux enquêteurs. L’information est révélée ce vendredi par Het Laatste Nieuws. Cette confession est intervenue après une confrontation avec l’auteur présumé du meurtre, Nick Geys.
Pour l’instant, ni le parquet, ni l’avocat de la défense ne confirment la nouvelle. Le parquet fait toutefois savoir qu’une reconstitution aura lieu prochainement.
Pendant quinze ans, Nick M. a affirmé que Heidi De Schepper, sa compagne, était simplement partie sans prévenir et l’avait abandonné, lui et leurs trois enfants. Les faits remontent à 2010. La jeune femme, âgée de 26 ans, a disparu subitement à Balen, dans la province d’Anvers. À l’époque, elle vit isolée, sans contact avec sa famille. Sa disparition n’a pas été signalée et est restée secrète pendant des années. Ce n’est que l’année dernière qu’une enquête a été ouverte, après un signalement lié à l’absentéisme scolaire de l’un de ses enfants. Un appel à témoins est lancé en janvier 2025.
En février de cette année, trois suspects ont été interpellés, son compagnon de l’époque, Nick M., et deux de ses connaissances Michael D. et Nick Geys Ce dernier aurait tué la jeune femme. Nick Geys a entre-temps été condamné pour un autre assassinat. Michael D. a également fait des aveux, ou du moins a reconnu qu’il avait aidé à faire disparaître le corps.
Nick M. nie le meurtre
Ce vendredi, selon nos confrères de Het Laatste Nieuws, on apprend que Nick M. a avoué savoir qu’Heidi avait été assassinée et avoir d’abord caché son corps dans la cave de leur maison, pour ensuite l’enterrer dans une forêt plus loin. Cependant, Nick M. nie que le meurtre ait été commis sur ses ordres.
Ce détail est crucial car, s’il n’est poursuivi que pour « dissimulation de cadavre », les faits sont prescrits. Par contre, s’il est reconnu coupable d’avoir ordonné le meurtre, il pourrait encore comparaître devant la cour d’assises.
Le parquet d’Anvers n’a pas voulu faire de commentaires, ne donnant «aucune information sur le contenu des déclarations individuelles dans l’intérêt de l’enquête en cours».
Ce que le parquet a néanmoins tenu à confirmer, c’est qu’une reconstitution sera bientôt organisée, au cours de laquelle les trois suspects pourront présenter leur version des faits. A cette fin, l’ancienne maison de la famille à Balen, qui a été démolie depuis, sera remise sur pied dans la mesure du possible.



















