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La détention de l’homme de 38 ans, suspecté d’avoir mortellement poignardé un employé du CPAS de Gand, a été prolongée d’un mois, a indiqué mardi la chambre du conseil de Gand.
«Il s’agit de faits extrêmement graves. Il est conscient de ce qu’il a fait et avait, en effet, des antécédents psychiatriques», a déclaré son avocate, Me Ann Van de Steen.
Les faits se sont déroulés le mercredi 13 août dans un logement social à Gand. La victime, un homme de 56 ans originaire de Wetteren, effectuait des visites à domicile. L’alerte a été donnée vers 19h45 par un collègue qui, ne le voyant pas revenir de sa tournée, a contacté la police. Les agents ont alors découvert le corps à l’adresse de sa dernière visite.
L’habitant de l’appartement a été interpellé dans le centre-ville après quelques recherches. Il a été entendu puis présenté au juge d’instruction, qui l’a placé sous mandat d’arrêt du chef d’assassinat.
L’homme n’était pas connu jusqu’ici de la police ni de la justice, mais son avocate confirme qu’il avait un passé psychiatrique. «Le juge d’instruction a immédiatement ordonné une série de mesures d’enquête et nous attendons les résultats. Il est positif qu’un collège de psychiatres ait été désigné pour examiner son état. Il avait effectivement des antécédents psychiatriques. Il est conscient des faits, mais garde pour l’instant le silence. Quant au mobile, il n’a pas encore donné d’explication. Nous ne nous opposons évidemment pas à une prolongation de sa détention», a précisé Me Van de Steen.
L’expertise psychiatrique pourrait durer plusieurs mois. Le collège devra également déterminer si l’homme était, ou est encore, pénalement responsable de ses actes. La chambre du conseil de Gand devra ensuite décider d’un internement ou d’un procès.



















