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Invitées lors de l’émission Face à Buxant, ce dimanche, Christie Morreale et Jacqueline Galant ont débattu sur des sujets politiques, et surtout sur la réforme du chômage mise en place par le gouvernement Arizona.
Lorsque Martin Buxant demande à Christie Morreale si elle remettrait en cause le système d’expulsion des chômeurs longue durée, sa réponse est sans appel : « Malheureusement, beaucoup de gens voient bien que dans les gens qui sont exclus, ce n’est pas du tout des gens qui mangent leurs chips depuis 20 ans, c’est plein de gens qui sont des jeunes, malheureusement, qui cherchent à trouver du boulot. Toutes les institutions internationales, tous les rapports montrent que ce n’est pas un bon système, que ça ne mène pas à l’emploi, et on le verra dans les chiffres. Malheureusement, ça polarise la société, ça divise les gens, et ça crée énormément de précarité », détaille la cheffe de groupe au Parlement de Wallonie.
« Les électeurs savaient pour qui ils votaient »
Jacqueline Galant a tenu à répondre, en précisant que le MR et les Engagés étaient d’accord sur cette mesure. « Nous sommes le seul pays au monde à avoir des allocations de chômage à vie. Et donc si c’était si exceptionnel que ça, nous aurions été copiés. Et donc ici, nous prenons une mesure forte, qui était connue. On a fait 30 % sur un programme qui était connu, c’était supprimer ces allocations de chômage après deux ans. Les électeurs savaient pour qui ils votaient, les Engagés avaient la même proposition, nous avons appliqué cette mesure »
Christie Morreale est revenue avec des exemples concrets, de la vie de tous les jours. « Il suffit de regarder la sage-femme, qu’est-ce qu’on lui dit à celle qui est en train de faire une formation depuis deux ans et qui va se retrouver, à cause de vous, sans rien, avec zéro, alors qu’elle est dans une formation qui va mener à l’emploi ? Je dis quoi à la régisseuse, qui est en train de se former, qui est en deuxième année ? C’est ça, des vies que vous faites basculer, c’est ça, la réalité. C’est du marche ou crève, sans nuance », conclut la cheffe de groupe au Parlement de Wallonie.
